Chez Toyota, les véhicules passent à l’électrique et les employés ne fument plus. C’est l’objectif d’un partenariat noué entre l’usine d’Onnaing et le centre hospitalier de Valenciennes, dans le Nord, en octobre 2022. Après un an et demi de collaboration, le constructeur automobile et l’hôpital annoncent les premiers résultats.
Et ce programme anti-tabac semble avoir été efficace pour la quasi-totalité des 160 salariés bénévoles. «Grâce à l’investissement du service médical de l’entreprise et à la mise en place de consultations avec le centre hospitalier, 36% des salariés ont arrêté de fumer et 60% ont réussi à réduire leur consommation», mentionnent les deux partenaires, dans un communiqué commun.
Consultation de sevrage sur le temps de travail
Selon ces chiffres, une soixantaine de personnes ont arrêté de fumer. Un succès pour la direction de Toyota qui doit encore convaincre les fumeurs les moins motivés parmi les 5 000 salariés du site nordiste.
En effet, les volontaires peuvent bénéficier de « consultations de sevrage d’une trentaine de minutes assurées par une infirmière tabac de l’hôpital pendant leur temps de travail », explique Toyota. Des conseils pour arrêter de fumer sont donnés et, si nécessaire, des substituts nicotiniques sont prescrits.
Pour les plus accros à la cigarette, le suivi permet de bénéficier d’ateliers thérapeutiques gratuits comme la relaxation, l’hypnose, l’aromathérapie, la luminothérapie, la diététique ou encore l’activité physique. “Mais cela ne se fait plus pendant les heures de travail”, précise la direction de Toyota, qui fait de cette campagne un “objectif santé pour ses salariés”.
Notre dossier sur l’arrêt du tabac
La consommation de tabac en France reste la première cause de décès évitable en 2021 avec 200 décès par jour. Cela représente également un coût élevé pour la société : 120 milliards d’euros par an.
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