Violences répétées du père envers son fils de 11 ans en Seine-Maritime

Violences répétées du père envers son fils de 11 ans en Seine-Maritime
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Par Éditorial Neufchâtel-en-Bray
Publié le

22 avril 24 à 16h53

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Déjà condamné en avril 2023 pour des faits de violence contre sa compagne et son filscommis en 2022, un homme de 46 ans, habitant de la vallée de la Bresle (Seine-Maritime) a comparu de nouveau ces derniers jours devant le tribunal de Dieppe pour des faits antérieurs à cette condamnation en février 2023.

Il est accusé d’avoir donné des coups de pied au organes génitaux de son fils de 11 ans.

Des insultes à répétition

La mère qui disait être dans une chambre voisine affirme avoir entendu l’enfant crier « aïe mon c….. » et le père répondre « tu n’en as pas ».

A la barre, l’homme conteste en partie : il a bien donné des coups de pied, pour chahuter il insiste, mais dans les fesses de son fils.

Quand le son Depot de plaintela mère indique que ce type de violence « pour le plaisir » arrive régulièrement, tout comme les les insultes et l’intimidation. « Bâtarde, salope, fille indigne, petit con » seraient quelques-uns des mots doux régulièrement adressés par le prévenu à ses enfants.

Violence contre les enfants

L’avocat La partie civile souligne qu’il semble que le père n’ait jamais accepté son fils, rappelant que c’est la troisième fois qu’il comparaît pour des violences sur l’enfant, la première fois étant survenue alors que ce dernier était encore bébé.

Elle demande 5 000 euros de dommages et intérêts pour l’enfant.

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procureur adjoint requiert une peine de 5 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans et ne s’oppose pas à une confusion de peine avec la précédente conviction.

Un témoignage remis en question

Placé sous une revue judiciaire depuis la précédente condamnation, l’homme soutient que les rendez-vous au centre spécialisé contre violence au sein du couple lui a permis de réaliser que ce qu’il considérait comme du chahut était bien de la violence.

Son avocat remet en question le témoignage de la mère indiquant que lors de l’enquête, l’enfant avait indiqué qu’elle dormait au moment des faits. Aujourd’hui, le couple est séparé et le prévenu voit ses enfants une fois par semaine chez sa propre mère.

LE tribunal suit les réquisitions du parquet et oblige l’accusé à poursuivre sa surveillance. Il prononce également la phrase confusion demandée.

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