Après une première journée de mobilisation le 7 septembre contre la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, des milliers de manifestants se sont à nouveau rassemblés ce samedi dans les rues. Cette fois, pour protester contre la future composition du gouvernement.
“A quoi ça sert de voter ?”: plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Paris samedi en début d’après-midi pour dénoncer le “gouvernement Macron-Barnier”, à l’appel de la France Insoumise, d’écologistes et d’associations féministes, étudiantes et écologistes, a constaté l’AFP.
Une soixantaine de rassemblements étaient annoncés en France, selon le site LFI, au moment où Michel Barnier, nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, finalise la composition d’un gouvernement a priori très à droite, plus de deux mois après des élections législatives remportées sans majorité absolue par la coalition de gauche.
« Un coup d’État démocratique »
« Je suis là parce que ça ne correspond pas à ce pour quoi on a voté. Le Premier ministre représente un parti qui n’a quasiment rien eu aux élections. Je suis inquiète et en colère : à quoi ça sert de voter ? », a déclaré à l’AFP Violette Bourguignon, 21 ans, étudiante en cinéma, interrogée au début de la manifestation parisienne place de la Bastille.
François Vermorel, militant écologiste, « est venu dénoncer le coup d’État démocratique décidé par Macron, qui mérite une réponse dans la rue ». Il craint notamment l’arrivée au ministère de l’Intérieur de Bruno Retailleau, qu’il accuse de « racisme » et d’« homophobie ». « Ce n’est pas pour ça que les gens ont voté en juin », assure-t-il.
« Augmenter la pression populaire »
In addition to LFI, whose leader Mathilde Panot marched in the capital, the organisations behind this call are student unions (Union étudiante and Union syndicale et lycéenne), environmental NGOs (Greenpeace) and feminist NGOs (Planning familial, Collectif droits des femmes, Nous toutes) and the anti-globalisation association Attac.
Les drapeaux visibles dans le cortège étaient en très grande majorité ceux des partis politiques.
LFI entend « accroître la pression populaire » après une première journée de contestation le 7 septembre, qui a rassemblé entre 110.000, selon les autorités, et 300.000, selon les organisateurs, manifestants de gauche dans toute la France.
A Paris, entre 20.000 et 40.000 personnes étaient attendues ce samedi, selon une Source policière, tandis que la manifestation parisienne du 7 septembre a rassemblé entre 26.000, selon le ministère de l’Intérieur, et 160.000 manifestants, selon LFI.
