Fermée quasiment tout l’hiver, la remontée mécanique du Crêt-Meuron a pu ouvrir ce dimanche – rts.ch – .

Fermée quasiment tout l’hiver, la remontée mécanique du Crêt-Meuron a pu ouvrir ce dimanche – rts.ch – .
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Qui l’aurait cru il y a à peine une semaine ? La neige a fait un retour retentissant en Suisse ce week-end, notamment sur les sommets du Jura. Et le téléski de Neuchâtel Crêt-Meuron a même pu rouvrir ce dimanche après un hiver quasiment sans neige.

Au cours des dernières 48 heures, avec la persistance d’un front froid venant du nord, jusqu’à un demi-mètre de neige est tombé par endroits, par exemple sur le Rigi-Scheidegg, à 1650 mètres d’altitude. La limite des chutes de neige est tombée à 500 mètres dimanche et des flocons ont été observés jusque dans les plaines.

Et les sommets du massif du Jura avaient eux aussi droit à leur or blanc, pourtant particulièrement rare tout l’hiver. Le téléski du Crêt-Meuron, une petite installation dans les montagnes neuchâteloises, a ainsi connu un dernier dimanche d’ouverture inattendu après une saison verte dans l’Arc jurassien.

Une fine couche, mais suffisante

Et après la chaleur des dernières semaines, l’étonnement de pouvoir remettre les lattes a été grand. “Il y a une semaine, on cueillait des jonquilles ici, il faisait 20 degrés et il y avait des promeneurs en pulls”, raconte Léonard Reichen, de l’association qui gère les remontées mécaniques du Crêt-Meuron, dans le journal de 19h30.

Et d’ajouter : “Compte tenu de la saison que nous avons eue avec très peu de jours d’exploitation, nous sommes très heureux de pouvoir ouvrir.” En effet, nous n’avions pas skié au Crêt-Meuron depuis janvier et nous n’y avons skié que douze jours cet hiver. Et la couche de neige était certes fine, mais suffisante.

De l’air froid et une seule piste au fond d’un vallon, il a pourtant fallu du courage pour ouvrir, mais aussi des bénévoles, car c’est une association qui gère les remontées mécaniques, avec des contraintes qui ne sont pas celles des plus grandes stations. “Il faut être réactif, dès qu’on peut rouvrir, il faut le faire”, a déclaré Nicolas Grandjean, président de l’association.

Pas de quoi oublier un hiver désastreux

“Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va faire un gros chiffre d’affaires, il s’agit plutôt de faire plaisir aux habitants”, estime Philippe Carrard, le directeur financier.

Il faudra cependant plus que cette journée bonus pour oublier un hiver désastreux. Les régions de l’Arc Jura ont connu une de leurs pires saisons, bien loin de la réalité des stations alpines.

Sujet TV : Vincent Jacquat

Adaptation web : boi avec ats

 
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