« La Bordée cherche à rejoindre les citoyens à travers des thèmes qui les touchent. Il y a eu plusieurs créations inspirées de personnages ou d’événements survenus à Québec », explique Rosie Belley, codirectrice générale et directrice administrative. Parmi les créations marquantes, on retrouve la pièce 34Binspiré de Dominion Corset, une usine de sous-vêtements fondée en 1886.
48e saison
La 48e saison de La Bordée, qui a pour thème « Clash », promet d’être tout aussi captivante, notamment avec le retour sur scène du tube Grande île, 1847présenté il y a deux ans. Ce texte d’Émile Proulx-Cloutier est un savant mélange d’archives et de récits sur l’immigration irlandaise, offrant une perspective historique qui ne laisse personne indifférent.
La saison commencera avec L’Assemblée – Québecune coproduction de La Bordée, Porte Parole et Nous Sommes Ici. Ce projet vise à rassembler des citoyens aux opinions divergentes pour initier un dialogue sur des enjeux propres à la ville de Québec, comme la mobilité et l’engagement politique.
Entreprenariat culturel collectif
En plus de son engagement artistique, La Bordée se démarque par son esprit entrepreneurial. Rosie Belley souligne l’importance de l’entrepreneuriat collectif comme voie d’avenir pour le théâtre, lui permettant de repousser les limites du système actuel, avec des retombées économiques et sociales importantes.
Soutenir les entreprises, surtout dans ce contexte difficile, est primordial. « Desjardins contribue de façon significative à dynamiser l’économie locale. La Caisse d’économie solidaire va encore plus loin avec son Fonds d’aide au développement du milieu, un soutien essentiel pour un organisme comme le nôtre, créateur d’emplois pour le milieu artistique de Québec », conclut-elle.
Voir tous les articles du Fonds pour l’Economie Solidaire.
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