Abdulhamid Alkhalifa, président du Fonds de l’OPEP pour le développement international, a souligné l’importance des partenariats dans la lutte contre la faim dans le monde. « Notre partenariat renouvelé avec l’AIEA permettra d’accroître le financement des technologies nucléaires utilisées dans l’agriculture, ce qui contribuera à renforcer la sécurité alimentaire et la résilience », a-t-il déclaré. M. Alkhalifa a salué l’engagement du Fonds de l’OPEP et de l’AIEA à travailler ensemble et a souligné que la combinaison des ressources financières et de la science nucléaire contribuerait à stimuler l’innovation et à améliorer les systèmes alimentaires dans les régions vulnérables.
Musalia Mudavadi, premier secrétaire du Cabinet du Kenya, a fait écho à ces sentiments, soulignant l’importance des approches innovantes en Afrique, où l’insécurité alimentaire est une préoccupation croissante. « Il est urgent d’accélérer la transformation de nos systèmes agroalimentaires grâce à des approches innovantes pour améliorer leur résilience face aux défis majeurs et remédier aux inégalités existantes », a-t-il déclaré. M. Mudavadi a souligné l’engagement du Kenya à tirer parti de la technologie nucléaire pour accroître sa production alimentaire, notamment en prolongeant la durée de conservation des cultures grâce à l’irradiation des aliments.
Liu Jing, vice-président de l’Autorité chinoise de l’énergie atomique, a souligné l’engagement de la Chine envers son partenariat avec l’AIEA. « La Chine est prête à travailler avec l’AIEA pour prendre des mesures concrètes afin de soutenir l’initiative « Atoms4Food » et de promouvoir conjointement l’innovation, l’utilisation de l’énergie nucléaire et les applications nucléaires dans l’agriculture, et de continuer à renforcer la coopération Sud-Sud dans le domaine de la sécurité alimentaire. »
Sidi Tiémoko Touré, ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques, a souligné l’importance de la collaboration de son pays avec l’AIEA en Afrique : « L’initiative Atoms4Food, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire, est une approche innovante qui suscite de grands espoirs pour l’Afrique. »
Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable du Royaume du Maroc, a souligné le partenariat qui existe depuis des décennies entre le Maroc et l’AIEA. « Depuis son adhésion à l’AIEA en 1957, le Maroc a pleinement adopté l’utilisation de la science et de la technologie nucléaires à des fins pacifiques dans divers secteurs, notamment l’agriculture et l’eau. En reconnaissant très tôt les avantages considérables de ces technologies et en les exploitant, le Maroc s’est engagé à faire progresser leur application pour créer une société meilleure. »
Fernando Mattos, ministre de l’élevage, de l’agriculture et de la pêche de l’Uruguay, a souligné l’importance des technologies nucléaires dans la lutte contre la pauvreté dans le monde. « L’Uruguay remercie l’Agence pour sa coopération et se réjouit d’approfondir davantage cette coopération et de collaborer avec elle sur davantage de recherches pour relever les défis de la réalisation de l’ODD 1. »
Giorgio Silli, du ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a déclaré : « L’Italie voit le potentiel d’unir ses forces pour relever certains des défis mondiaux les plus urgents dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la durabilité et de l’innovation technologique. »
Le forum scientifique se poursuivra l’après-midi et le lendemain avec trois sessions techniques, suivies d’une séance de clôture.
Pour plus d’informations sur le Forum scientifique de l’AIEA 2024, veuillez consulter la page du programme.
