Une septième édition réussie pour le Grand Salon International des Vins et Spiritueux

L’objectif financier était d’amasser 40 000 $ et il a déjà été atteint, selon Josée Bélanger, directrice adjointe aux affaires étudiantes et aux services communautaires au Cégep de Granby et directrice de la fondation. “C’est déjà assez bien réalisé car nous avons vendu des billets corporatifs.”

Déjà, en début d’après-midi, les visiteurs faisaient la queue à chacun des kiosques pour découvrir les producteurs sur place. « Nous avons ouvert à midi pour les VIP puis pour le grand public. Et là, à 13 heures ça décolle ! Nous attendons entre 600 et 700 visiteurs », ajoute-t-elle.

L’événement s’est poursuivi jusqu’à 17 heures samedi.

Trente-deux exposants étaient présents pour l’occasion, soit un peu plus que l’an dernier, et le thème principal était les produits québécois.

« Nous avons des vignobles dans la région, des microbrasseries, des cidreries et, au centre, nous avons des agences. Nous avons aussi des vins d’importation privée et à l’arrière, nous avons la zone VIP”

— Josée Bélanger, responsable de la fondation du Cégep de Granby

Découvertes

Quatre microbrasseries étaient sur place pour présenter leurs produits et elles venaient toutes de l’Estrie : Hop Station de Coaticook, 11 comtés de Cookshire-Eaton, Ferme Brasserie rurale de Shefford et Le Sage Brasseur de Cowansville.

Une nouvelle distillerie était sur place, la Distillerie McManamy à Sherbrooke. «C’est une nouvelle distillerie de chai, elle se démarque des autres», explique Mme Bélanger.

De nombreux vignobles de la région étaient présents et des producteurs alimentaires étaient également sur place pour présenter leurs produits et il était possible de les acheter, contrairement aux produits alcoolisés.

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Hervé Gagnon et Sylvie Fourier, propriétaires et brasseurs de la Brasserie Vrooden, maintenant spécialisée dans le vin de riz. (Tania Di Sei/La Voix de l’Est)

La Brasserie Vrooden, désormais spécialisée dans le vin de riz, était présente pour la première fois à l’événement afin de présenter ses produits uniques au Québec.

« Nous sommes allés nous entraîner avec un maître japonais. Pour avoir les ingrédients japonais de base, il faut faire partie de l’association des brasseurs japonais, c’est une démarche honorable», explique Sylvie Fournier, copropriétaire et brasseuse.

Elle ajoute qu’elle est satisfaite de la réponse du public et « qu’elle trouve cela motivant ».

Un peu plus loin se trouvait la cidrerie Jus Sec, une jeune entreprise qui a ouvert ses portes en septembre 2022 à Waterloo, également présente pour la première fois au salon.

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Tania Cyr, copropriétaire de la jeune entreprise Jus Sec située à Waterloo, en était à sa première visite au Salon international des vins et spiritueux. Elle s’est dite agréablement surprise par la réaction du public. (Tania Di Sei/La Voix de l’Est)

« C’est ma première fois ici, la réponse est super bonne ! Les gens découvrent une nouvelle facette du cidre. […] Nous sommes connus partout au Québec mais pas dans notre région. On veut se faire connaître ici», révèle Tania Cyr, copropriétaire de la cidrerie. Elle ajoute également que ce ne sera pas sa dernière présence au salon.

Quatre ateliers étaient également proposés aux visiteurs préalablement inscrits.

Infuser pour donner

Les diplômés du programme Gestion des affaires disposaient d’un kiosque pour présenter leur bière créé la Ferme Brasserie Rurale située à Shefford. C’était la quatrième année que la microbrasserie s’impliquait auprès des étudiants de la Fondation du Cégep de Granby.

Ce projet final impliquait la création et la commercialisation d’une bière artisanale où les étudiants mettaient en pratique leurs compétences en marketing et en gestion de projet.

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Trois diplômés du Cégep de Granby étaient fiers de leurs efforts tout au long de leur parcours dans le programme Gestion des affaires. Gabriel Duchesneau, Raphaël Zarate et Samuel Beauchemin. (Tania Di Sei/La Voix de l’Est)

Cette année, ils ont introduit une bière blonde allemande appelée Freya, en hommage à la déesse germanique de la fertilité.

«C’est une bière désaltérante qui se boit en toutes occasions, une bière désaltérante», explique Samuel Beauchemin.

Les finissants ont vu cette journée comme le point culminant de leurs trois années d’études au Cégep de Granby. « On se sent accomplis ! On a l’impression que c’est la fin, on part tous à l’entraînement, on se sent bien ! » dit Samuel Beauchemin avec fierté.

De plus, 1 $ par verre vendu a été remis à la Fondation du Cégep.

« Nous voyons le résultat de notre travail et nous sommes très heureux », conclut Raphaël Zarate.

 
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