Durant le week-end de l’Ascension, trois Altiligériens participeront, en équipe et avec un Ligérien, à l’Oxfam Trailwalker en Belgique. Un événement où il faut marcher 100 km non-stop en moins de 30 heures, pour la bonne cause.
Pour la troisième année consécutive, Jean Peyron, professeur des écoles habitant à Polignac, sa sœur Aurélie Peyron, éducatrice spécialisée à Saint-Étienne, et Laëtitia Darle, directrice d’école habitant à Jullianges, participent au challenge Oxfam Trailwalker les 10 et 11 mai prochains. .
“C’est une grande aventure, mais il faut aimer la souffrance”
Après Lyon en 2022 et l’Espagne l’année dernière, ils découvriront la Belgique et plus précisément la grande forêt de Saint-Hubert. Mais qu’est-ce que l’Oxfam Trailwalker Challenge ? “C’est une marche de 100 km à réaliser en moins de 30 heures en équipe de quatre”, précisent Laëtitia Darle et Jean Peyron qui travaillent dans la même école à Vals-près-Le-Puy, dans le but de récolter des fonds. , cette fois, pour l’éducation des femmes au Yémen (lire ci-contre). Dans leur aventure, les trois marcheurs seront accompagnés de Raphaël Dissard, infirmier libéral à Brives-Charensac, qui participera pour la première fois. Son épouse, Constance, apportera son aide.
Parce que 100 km sans s’arrêter, c’est long… très long. Changeant de vêtements et de chaussures, elle assurera l’intendance tout au long du parcours, à chaque poste de contrôle, et aura également pour rôle de remotiver les troupes. « Il faut valider notre passage à certains endroits, ce qui permet à ceux qui nous ont soutenus de suivre notre progression », précise Jean Peyron. Car pour participer l’équipe altiligérienne devait récolter 1 750 euros pour la bonne cause.
Le pouvoir de l’expérience
Un peu moins d’un mois avant le départ pour le plat pays, les marcheurs s’entraînent, tout en étant plus détendus que les années précédentes grâce à leur expérience. « A Lyon, c’était compliqué. Il y avait beaucoup d’asphalte, d’escaliers… On a vraiment souffert les dix derniers kilomètres. C’est une grande aventure, mais il faut aimer la souffrance. » En Espagne, les choses ont été plus faciles et pour le mois de mai en Belgique, l’équipe s’attend à un « parcours festif avec de nombreux supporters ».
Plus de 200 équipes de quatre marcheurs se sont déjà inscrites. « L’Oxfam Trailwalker est une grande fête, un événement intergénérationnel. Ce que nous aimons, au-delà de la marche, c’est le faire pour la bonne cause. »
L’expérience sera importante pour ce groupe qui devrait débuter l’épreuve le vendredi 10 mai à 8 heures et se terminer le lendemain vers midi. Durant leur marche, il y aura des hauts et des bas. « Les deux premières années, on a commencé trop vite, mais à quatre, on se motive. Nous n’avons pas de moments de faiblesse en même temps », confie Jean Peyron. Et puis, la fatigue aidant, « les moments de partage et de confidences » sont nombreux : « On se dit des choses qu’on ne se dirait pas au quotidien. La nuit, c’est complètement différent, on perd ses repères, il y a moins de bruit.
Si la pause au 50e kilomètre – avec un repas chaud – est attendue par les marcheurs, leur principale crainte réside dans les conditions météorologiques. La pluie et la chaleur sont le fléau des sportifs, au même titre que les « ampoules ». A chaque contrôle, il y a des podologues et des masseurs pour vous aider à retrouver de l’énergie”, explique Jean Peyron, tandis que Laëtitia Darle espère que son “genou tiendra le coup”.
Sous le nom de « Et pas qu’une seule fois », l’équipe souhaite franchir une fois de plus la ligne d’arrivée à quatre. « Ce serait une déception de ne pas finir et une grande fierté d’avoir réussi à parcourir 100 km à pied », concluent Laëtitia Darle et Jean Peyron.
Manuel Cladière
Soutien. Même si l’équipe a atteint les 1.750 euros nécessaires pour participer à l’événement, il est toujours possible de soutenir les quatre marcheurs en faisant un don en ligne sur oxfamtrailwalker.be/team/et-pas-quune-temps.
