L’expérience similaire, menée depuis l’année dernière avec la fédération de pêche des Côtes-d’Armor, semble concluante. Depuis ce samedi 20 avril, la gendarmerie a également signé une convention avec la fédération départementale des chasseurs afin de formaliser et renforcer leur collaboration sur le terrain. Jusqu’alors, seul le département de l’Oise avait mis en œuvre cette initiative.
Il ne s’agit pas de dénonciation, mais de civisme.
Chasseurs sentinelles formés
Devant quelque 300 chasseurs réunis en assemblée générale à l’Espace Roger-Ollivier, à Plérin, le colonel Stéphane Privat, commandant du groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor, a rappelé les principaux points de ce nouveau partenariat : « Vous avez un très connaissance fine du territoire et sans doute bien meilleure que la nôtre par endroits. Lors de vos sorties, vous pourrez constater des déversements sauvages, des dégâts environnementaux ou des infractions manifestes. L’idée est de nous fournir ces informations afin que nous puissions intervenir le plus rapidement possible. Il ne s’agit pas de dénonciation, mais de civisme. »
Concrètement, un réseau de 21 chasseurs bénévoles, membres de la fédération 22, sera prochainement constitué. En tant qu’observateurs locaux, ils recevront d’abord une formation dispensée par la gendarmerie et assumeront le rôle de sentinelles dans tout le département. Des gendarmes de contact (un par brigade) ont été désignés pour être leur interlocuteur direct à tout moment. En vigueur pour une durée d’un an, cet accord pourra ensuite être renouvelé et, le cas échéant, adapté.
Un appel lancé lors des disparitions
Dans le même temps, le colonel Privat a lancé un appel aux chasseurs présents dans l’assistance, leur demandant de bien vouloir les soutenir lors des opérations de recherche des personnes portées disparues. « Une fois de plus, vos connaissances et votre expérience du terrain, notamment en milieu rural, nous seront d’une grande aide. »
Français