Comment ce marché du Val-d’Oise peut-il se renouveler ? – .

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Par Raphaël Delaveaux
Publié le

20 avril 24 à 8h46

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Un marché sous-exploité.

Depuis deux semaines, la commune de Montmorency (Val-d’Oise) a lancé une consultation publique concernant le marché Levanneur.

L’occasion, pour elle, de prendre la température d’un lieu qui fait débat, tant au sein commerçants que les clients.

Il n’y a presque pas de commerçants le mercredi et ce n’est pas entièrement complet le dimanche.

Un commerçant qui a souhaité rester anonyme

Du côté des commerçants, plusieurs problèmes freinent la bonne tenue du marché de Montmorency. « Il n’y a pas assez de magasins varié. Par exemple, il n’y a ni boucher, ni charcutier, ni fromager”, déplore ce commerçant qui a souhaité garder l’anonymat.

Pour ces derniers, les clients désertent ce lieu. « Ils se rendent sur les marchés de Soisy-sous-Montmorency, d’Eaubonne ou d’autres villes environnantes. »

Installé depuis 2020, il connaît un écart de fréquentation et une baisse de fréquentation. « Même si je ne suis pas ici depuis très longtemps, il y a une baisse constante, que ce soit du côté des clients ou des commerçants. »

mercredi ou dimanche

C’est un marché secondaire, il doit être réformé.

Un commerçant qui a souhaité rester anonyme

Mais un autre point de régulation dérange les chefs d’entreprise.

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Pour Delphine Layahe, propriétaire d’une boutique de vêtements, accessoires et chaussures pour femmes, « le problème, c’est qu’on oblige les commerçants à payer leurs billets pour le marché du mercredi et du dimanche. Mais la plupart abandonnent celui du mercredi, car il n’y a que trois, quatre ou cinq entreprises présentes.»

Pour elle, « c’est injuste de devoir payer ça abonnement. Il faut que ça s’arrête. »

Présent depuis vingt ans, celui qui s’est longtemps vendu le dimanche s’est concentré sur le milieu de la semaine. « Je communique via mes réseaux sociaux et j’attire des habitués. En ville, c’est plus compliqué. »

Delphine Layahe préconise d’attirer « un commerçant dans chaque secteur alimentaire », afin d’attirer de nouveaux clients, ainsi que des Montmorencés qui ont pris l’habitude d’acheter leurs produits dans d’autres communes.

Delphine craint aussi « que le marché du mercredi soit supprimé. Je me battrai pour rester.

Du côté de la mairie, une consultation

«C’est un emblème de l’esprit villageois», explique la municipalité en faisant référence au marché Roger-Levanneur.

Pour retrouver ce sentiment, la Ville a lancé, début avril, un consultation publique. Chacun, qu’il soit résident de Montmorency ou non, peut donner son avis.

«Nous avons déjà récolté plus de 500 contributions», précise la municipalité.

Pour elle, « ce marché n’est pas à la hauteur de Montmorency, car il manque cruellement de diversité ».

La mairie indique également avoir « retravaillé le végétation et l’aménagement de la place Levanneur, afin de trouver un meilleur cadre.

Concernant la crainte de la suppression du marché du mercredi, la Ville « attend de voir les résultats de l’enquête publique. C’est vrai que les gens sont plus attachés au dimanche.

Le paquet Commerçant sera retravaillé, assure-t-elle, pour que chacun paye son emplacement en fonction du temps passé.

« Il n’est pas question de laisser mourir le marché », conclut la municipalité.

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