Les Ambulances du Val de Loire (ADVL) souhaitent développer le transport partagé en véhicules médicaux légers (VSL) dans la Nièvre.
Satisfaire les besoins de la population, être plus respectueux de l’environnement, générer des économies : tels sont les trois principaux arguments avancés par Thomas Damien, directeur général des Ambulances du Val de Loire (ADVL), pour encourager le transport ambulancier partagé.
Immersion au sein d’une entreprise d’ambulances nivernaises
En effet, en application de la convention nationale des transporteurs médicaux privés, les VSL sont autorisés à transporter jusqu’à trois patients par véhicule. « Il y a 27 % de transports partagés dans la Nièvre, 15 % au niveau national ». Si la Nièvre fait partie des bons élèves, Thomas Damien souligne que « ce n’est pas évident à mettre en œuvre en milieu rural ».
Il explique : « Nous le faisons autant que possible avec des transports partagés. Avant, nous demandions leur avis aux patients. Aujourd’hui, nous nous efforçons de les avertir lorsque nous les contactons pour confirmer l’heure de prise en charge. » Peu de patients refusent.
Bientôt le recours à une plateforme en ligne ?
Selon lui, le ministère peut encore faire mieux. « Nous sommes en train de passer au numérique. » Le directeur des Ambulances du Val de Loire (ADVL) ambitionne d’abord d’utiliser un algorithme au sein du pôle de régulation pour mutualiser les trajets et développer les transports partagés. « Dijon est une destination régulière. »
Deuxièmement, l’utilisation d’une plateforme pour dématérialiser les commandes. « Les patients à domicile pourront choisir leur transporteur. Pour les patients hospitalisés, les équipes soignantes pourront réserver un transport en un clic.
Élisa Zejm
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