il fait des propositions sexuelles à un adolescent de 13 ans… qui était en fait gendarme

il fait des propositions sexuelles à un adolescent de 13 ans… qui était en fait gendarme
Descriptive text here

Un homme de 47 ans était jugé jeudi pour avoir fait des propositions sexuelles sur un site de chat en ligne à une jeune fille qui était en réalité une gendarme en quête de preuves…

Le quadragénaire n’a pas vu le piège se refermer sur lui en échangeant des messages à caractère sexuel sur le site de chat en ligne Coco.fr, avec une jeune fille de 13 ans. L’avatar avait tout d’un profil classique. Sauf que derrière l’écran, ce n’est pas un adolescent qui répondait aux questions obscènes, mais un gendarme faisant un travail d’enquête.
L’homme accusé de « proposition sexuelle faite à une mineure de 15 ans » et de « corruption de mineure par un réseau de communications électroniques » s’était déjà laissé berner par un faux compte de jeunes filles. Quelque temps auparavant, il avait été escroqué de la somme de 1 500 euros par des miliciens improvisés qui avaient négocié de l’argent en échange de leur silence. Cela ne l’a pas empêché de retomber dans le piège.
Entre septembre et décembre, il s’est connecté plus de 500 fois, sous différents pseudonymes. Certains propos utilisés ont déclenché la cyberveille de la gendarmerie. Après quatre jours d’échanges de messages électroniques, les enquêteurs de la gendarmerie disposaient de suffisamment d’éléments pour engager une procédure judiciaire. Les propositions du quadragénaire étaient crues et sans équivoque.
L’accusé a été convoqué jeudi devant le tribunal correctionnel pour s’expliquer devant les juges. Mais il était incapable de s’exprimer. Un écart qui fait partie de sa personnalité. L’expertise psychiatrique de ce plâtrier-peintre a conclu à l’existence de « certains problèmes relationnels » et d’« une limitation intellectuelle ».
« Est-ce que parler de sexualité avec des jeunes filles vous passionne ? », a interrogé le vice-procureur, Géraud de Vallavieille. Le prévenu, père de 6 enfants, a simplement répondu par la négative et précisé avoir pris rendez-vous avec un psychologue.
« La proposition sexuelle est passible de 2 ans de prison. L’objectif de cette loi pénale est de protéger les enfants. Chaque année, 160 000 d’entre eux sont maltraités en , tous milieux sociaux confondus. La loi veut aussi les protéger sur Internet » a expliqué le magistrat de manière très pédagogique avant de requérir une peine de 18 mois avec sursis.
L’avocat de la défense a plaidé acquitté pour corruption de mineur, citant la jurisprudence. « A aucun moment il n’a agi en envoyant des photos nues par exemple. »
Le tribunal ne l’a pas entendu de cette oreille. Le quadragénaire résidant dans une commune de l’est du département a été condamné à 12 mois de prison avec sursis renforcé. Il doit respecter l’obligation de se soumettre à une prise en charge psychologique et l’interdiction définitive d’exercer toute activité avec des mineurs. nom est désormais inscrit au registre des délinquants sexuels.

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV une question de droits
NEXT Le crédit bancaire, moyennement vert en Suisse