Marchand renvoie la balle au gouvernement pour la nouvelle école de Cap-Rouge

Marchand renvoie la balle au gouvernement pour la nouvelle école de Cap-Rouge
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« Dans l’entente avec les municipalités, le Québec s’est engagé à examiner son propre territoire, car il y a un coût énorme pour les municipalités à fournir un terrain comme celui-là », a-t-il déclaré lors de la séance du conseil municipal de mardi.

En réponse à une question écrite d’un citoyen, le maire de Québec a jugé bon de « rectifier quelques faits », voulant que la Ville de Québec fasse les frais des délais supplémentaires dans la construction d’une nouvelle école dans l’ouest du territoire. , dans le secteur Le Gendre.

Lors des négociations pour le transfert du terrain qu’il convoitait, le Centre de services scolaire des Découvreurs n’a pas réussi à s’entendre avec la Ville.

« Il y a eu des propositions faites par la Ville et nous n’avons pas trouvé de terrain d’entente, donc ce n’est pas suite à la décision de la Ville qu’il y a un retard. C’est un échec à trouver un terrain d’entente qui arrange les deux parties», a insisté Bruno Marchand.

Le quartier Cap-Rouge reste à la merci du développement potentiel d’un futur réseau structurant. Le terrain à céder reste donc à déterminer, en fonction des décisions que prendra le gouvernement du Québec en juin prochain sur le sort du tramway.

“Envoyer des enfants dans un champ sans savoir comment il va évoluer, sans savoir comment ils pourront se déplacer, sans assurer leur sécurité lors des déplacements, sans leur permettre une mobilité active, ce n’est pas mettre l’école à la bonne place”, estime le maire.

C’est au gouvernement de faire sa part

Au-delà de la Ville, estime-t-il, le gouvernement du Québec a aussi son rôle à jouer pour accélérer la construction de la nouvelle école primaire, dont l’ouverture prévue a dû être reportée à 2028.

Le projet de loi 40 prévoit certes « une obligation pour les municipalités de céder gratuitement des terrains aux centres de services scolaires », mais le nouveau pacte fiscal change la donne.

La déclaration de réciprocité récemment signée entre Québec et les municipalités prévoit que ces dernières participent « au processus d’identification des terrains et des bâtiments pour répondre aux besoins des écoles ».

Toutefois, le gouvernement provincial doit « donner la priorité à l’utilisation des [ses] terre et [ses] des bâtiments excédentaires répondant aux besoins, en lieu et place d’un transfert de terrain. L’échange de terrains et de bâtiments entre l’État et les collectivités locales sera privilégié comme alternative lorsque cette utilisation n’est pas possible », peut-on lire.

C’est à lui de respecter l’entente, exige le maire de Québec et de regarder «dans son terrain disponible aussi ce qu’il peut faire et épargner à la municipalité des frais inutiles».

 
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