L’information est rapportée par le quotidien Assaba qui précise que des dizaines de ressortissants marocains, originaires des villes de Taza et Fès, sont en détention « arbitraire » en Algérie depuis plusieurs jours. Ces artisans marocains protestaient contre la décision jugée clémente de la justice algérienne qui a condamné le meurtrier de l’un d’entre eux, un officier algérien dans la région de Sidi Bel Abbès, à seulement quatre mois de prison, indiquent des sources au quotidien.
Cette phrase n’a pas manqué de « susciter l’étonnement des défenseurs algériens des droits de l’homme ». “L’obsession des caporaux algériens pour le zellige marocain et pour l’appropriation de tout le patrimoine marocain a atteint un tel point que les artisans marocains sont aujourd’hui séquestrés dans ce pays”, a déploré Brahim El Ghaouti, spécialiste du patrimoine marocain cité par le quotidien.
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Le spécialiste, qui a résidé plusieurs années en Algérie, confie que de nombreux artisans marocains ont été victimes d’escroquerie et de vol de leurs documents, puis emprisonnés après avoir réclamé leurs salaires. D’autres ont été victimes de violences physiques et d’agressions avant d’être dépossédées de leurs biens.
Les Algériens proposent des salaires attractifs aux artisans marocains avec la promesse qu’ils pourront créer des entreprises spécialisées dans le zellige et le plâtre marocains. Mais au final, ils sont exploités dans leur travail et dépouillés de leurs biens. El Ghaouti affirme disposer d’une liste de travailleurs marocains de l’hôtellerie qui « ont été attirés par l’argent », puis maltraités et dépossédés de leurs biens après avoir exprimé le désir de retourner au Maroc.
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