En Seine-Maritime, Florian s’est lancé dans la production de couteaux haut de gamme

En Seine-Maritime, Florian s’est lancé dans la production de couteaux haut de gamme
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Par Sébastien Aliomé
Publié le

18 avril 24 à 19h20

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Installé à Bures-en-Brayà proximité de Londinières (Seine-Maritime) Florian Alatte a décidé de vivre de sa passion et de son savoir-faire. En fait, le jeune homme de 31 ans est coutelier.

Des couteaux selon les règles de l’art

Dans son atelier, Florian fabrique des couteaux de A à Z et ce n’est pas une mince affaire. « Pour un produit d’entrée de gamme, cela prend environ 20 heures, soit deux jours. Pour un haut de gamme, je peux y passer environ 50 à 60 heures, soit une semaine. Sachant que je garantis mes couteaux d’une épaisseur de 3 à 4 mm pendant au moins une vie s’ils sont entretenus » déclare le professionnel.

Florian a toujours eu une passion pour la beauté couteau. Cependant, d’origine agricole, il était auparavant maraîcher à Produits bio.

Un jour, un ami m’a apporté un couteau en bois de renne de Laponie. J’ai adoré et c’était comme un clic. Je me suis formée et me suis lancée en créant mon entreprise « La Fabrique du Cerf ». Mon objectif dès le départ était de fabriquer des pièces à la main du début à la fin, même les étuis en cuir.

Couteaux en acier trempé

Dans un premier temps, Florian reçoit ses inox. Il dessine ses dessins et les découpe en un seul bloc avec une meuleuse.

Il est ensuite temps d’affiner et de façonner. « Il y a aussi le partie thermiquecar je propose de l’acier trempé par immersion dans de l’huile à 800° pour un meilleur affûtage et une grande résistance.

En fait, il m’a fallu plusieurs mois pour terminer le processus.

Le jeune homme travaille principalement sur commandes et veille à répondre aux exigences d’une clientèle qui attend un travail de grande qualité.

Dans un premier temps, le travail consiste à « découper » l’acier. ©Le Réveil

Bois, cuir et épées

Pour les manches, Florian utilise différents bois allant du pommier à la cerise, à la noix ou Chêne. « Et tout vient de chez moi. C’est du 100 % local », sourit le coutelier qui peut aussi utiliser du bois de cerf. Florian gère également les dossiers.

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J’en achète et j’en collectionne. Mais surtout, je ne jette rien. Avec les chutes, je réalise des porte-cartes, des barrettes, des petits bijoux, des ceintures…

Enfin, s’il se spécialise dans les couteaux, l’entrepreneur peut aussi fabriquer épées médiévales ou même des poignards.

Il y a une demande notamment chez les collectionneurs, qui souhaitent de véritables créations.

Bientôt, toujours chez lui, Florian montera des ateliers de confection d’objets en cuir ou d’initiation à la forge.

De plus, il offre un service de réaffûtageun bon moyen de conserver vos couteaux un peu plus longtemps.

Florian est très présent sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook notamment, ou via son site internet : « La factory du cerf ».

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