des « grands projets » se mettent en place

des « grands projets » se mettent en place
Descriptive text here

LLa volière est à nouveau ouverte au public, la ferme pédagogique également et les spectacles de rapaces ont repris. Une nouvelle saison débute au Parc Sauvage de La Tour-Blanche-Cercles, en Dordogne. Ce n’était pas gagné. Placé en redressement judiciaire en août 2022, endetté d’environ 300 000 euros, il risquait la liquidation et les animaux qu’il contient, l’euthanasie.

Hiboux grand-duc, faucons, vautours, mais aussi chiens-loups, chevaux et moutons, plus de 200 animaux au total, disséminés dans ce grand parc boisé, verdoyant et vallonné de 28 hectares, presque traversé. Au mieux, ils auraient fini dans un refuge. Mais en février, le tribunal de commerce de Périgueux rendait sa décision : le Parc Sauvage pouvait continuer à fonctionner, remis à flot grâce à « plus de 9 000 donateurs et mécènes » du monde entier sensibles au sort réservé aux animaux. du site en cas de fermeture. Preuve que « la cause animale est très profondément ancrée », selon Alexandre Duguet, le fondateur et directeur de ce parc zoologique situé en Périgord Vert.


Les chiens-loups surveillent passer les promeneurs, abrités dans leur enclos rocheux et boisé.

Philippe Greiller

La belle surprise

Ce grand coup de pouce de solidarité financière a permis de rembourser une bonne partie des dettes, à hauteur de plus de 200 000 euros, accumulées durant les années Covid et la canicule de 2022 qui ont considérablement réduit la fréquentation du parc. « Très sincèrement, je pensais qu’on allait récolter 10 000 euros, pas plus », confie Alexandre Duguet. Je suis toujours étonné par ce qui s’est passé. Et nous recevons encore des dons chaque jour », ajoute-t-il.


Alexandre Duguet, fondateur et directeur du Parc sauvage de La Tour-Blanche.

Philippe Greiller

«Je suis toujours étonné par ce qui s’est passé. Et nous recevons encore des dons chaque jour. »

Même si la survie du Parc sauvage est désormais assurée – à condition qu’il paie son passif sur les dix prochaines années – Alexandre Duguet et sa petite équipe ont décidé de maintenir une cagnotte participative, accessible via le site leparcsauvage. com par toute personne souhaitant contribuer au maintien de cette activité animalière et touristique. A son développement aussi.

Volière géante

Car les « grands projets » sont nombreux au Parc sauvage de La Tour-Blanche. En plus d’un nouveau spectacle déjà en place, dans lequel le public pourra admirer toujours plus d’oiseaux, l’actuelle ferme pédagogique devrait être transformée en une volière géante de 1,5 hectare. « Ce sera la plus grande volière d’Europe pour les oiseaux français », précise Alexandre Duguet. Grues, cigognes et autres hérons côtoieront les animaux de la ferme. « Si tout se passe bien », précise le directeur, il pourrait ouvrir en avril 2025.

De nouveaux pensionnaires ont également été annoncés : blaireaux, fouines, martres et belettes. Des panneaux photovoltaïques doivent être installés en partie basse du site pour assurer l’autonomie énergétique du Parc Sauvage. Quant à ce qui a déjà été réalisé, un lodge, à 145 euros la nuit, attend ses premiers hôtes à l’entrée du parc vision, celui qui permet d’observer les animaux de nos forêts en semi-liberté. « C’est une expérience apaisante : on n’entend aucun bruit », raconte Alexandre Duguet.

Enfin, une boutique a été aménagée à la sortie du site, dans laquelle les visiteurs ont le choix entre peluches et produits locaux et artisanaux. Tout pour mieux vendre ce parc et ce Périgord où il a été implanté dans le but de faire découvrir au public, de manière ludique, l’environnement qui l’entoure.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Un homme frappé avec l’antivol d’un scooter devant un Mcdonald’s à Nantes
NEXT EN IMAGES, EN IMAGES. Pancartes, slogans et hymnes insolites du 1er mai