2,5 milliards $ pour décontaminer une ancienne décharge à Cap-Rouge

2,5 milliards $ pour décontaminer une ancienne décharge à Cap-Rouge
Descriptive text here

Il en coûterait 2,5 milliards de dollars pour décontaminer complètement un ancien site d’enfouissement de Cap-Rouge, ont indiqué des responsables de la Ville de Québec lors d’une présentation faite mercredi.

Les citoyens ont été invités à une séance d’information dans le cadre d’un projet d’aménagement du site appartenant à Veolia, en bordure du chemin Jean-Gauvin à Cap-Rouge. Le site, un immense terrain de 350 000 mètres carrés, abritait autrefois une décharge de matières sèches, fermée en 2009.

Le service d’urbanisme a indiqué que la décontamination de l’ensemble du terrain coûterait la somme faramineuse de 2,5 milliards de dollars. Jeudi, le service des communications de la Ville de Québec a précisé que : « Le coût de requalification du site indiqué est en fait une estimation sommaire générée par la Ville pour un enlèvement complet des volumes approximatifs de matériaux présentement enfouis sur le site. »

Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUÉBEC

Industriel et commercial

La Ville envisage un projet de développement industriel et commercial sur ce site, qui comprendra la protection des espaces boisés.

Il est actuellement impossible de savoir quels volumes de terrains devront être dépollués et, par conséquent, quels en seront les coûts finaux. « Le coût de requalification d’un site varie en fonction des volumes et des types de matériaux enfouis présents sur le site. Il est donc très difficile de comparer les coûts des sites reclassés entre eux», a indiqué la porte-parole de la Ville, Audrey Perreault.

Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUÉBEC

Elle a ajouté que : « Il appartiendra au ministère de l’Environnement de définir les actions à entreprendre ainsi que les mesures à mettre en place en fonction des particularités du site et de la nature du projet. »

Aux frais du promoteur

Une chose est sûre, il appartiendra à l’aménageur de réhabiliter le terrain, « à ses frais », insiste la Ville.

La Ville n’a pas l’intention d’acheter la partie contaminée du site, mais elle aimerait acquérir la partie boisée, afin de la préserver.

De plus, le propriétaire poursuit la municipalité pour expropriation déguisée, puisque la réglementation ne permet pas le développement du terrain, ce que la municipalité tente de corriger avec une modification du plan d’aménagement, pour permettre une utilisation industrielle et commerciale. Des discussions sont en cours, explique Mme Perreault. “La Ville engage donc une démarche volontaire pour parvenir à un règlement à l’amiable avec le propriétaire.”

Avez-vous des informations à nous partager sur cette histoire ?

Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV A Alençon, le chocolatier Pedro perpétue un savoir-faire familial centenaire
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités