Le groupe Présence 30 cherche à recruter 300 personnes en CDI dans le Gard

Le groupe Présence 30 cherche à recruter 300 personnes en CDI dans le Gard
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L’association, deuxième employeur du département, fête ses 50 ans « au service des plus fragiles, même dans les zones les plus isolées ». Sur l’ensemble du territoire gardois, Présence 30 recrute « immédiatement » 300 aides à domicile et aides-soignants. Et annonce la création d’une université d’origine.

En 1974, des agriculteurs, hommes et femmes de la Mutualité sociale agricole (MSA) créent l’association Présence 30, pour « lutter contre la désertification rurale en créant des emplois », se souvient le réalisateur Gérard Ratier. Aujourd’hui, le groupe, récemment rebaptisé Bonjours (éventuellement transfrontalier, vers l’Ardèche ou le Vaucluse), emploie près de 1 600 salariés. L’association à but non lucratif est devenue la première entreprise sociale du département, et le deuxième employeur du Gard, avec la même philosophie qu’à sa naissance : aider les personnes les plus vulnérables, même dans les secteurs les plus isolés. Présence 30 anime un réseau de treize agences (dont une à Bagnols et une à Villeneuve-lès-Avignon). Le groupe gère six résidences indépendantes, six maisons partagées, douze crèches et microcrèches, organise des projets d’éducation et d’insertion des jeunes, dans les quartiers politiques de la ville, ainsi qu’à Pont-Saint-Esprit (plus de 90 jeunes ont été embauchés en 2023), gère des dispositifs d’assistance à distance, et un Carers’ Café, rendez-vous mensuel gratuit, dans neuf communes, animé par un psychologue et une assistante sociale. A Bagnols, le rendez-vous a lieu chaque premier mardi du mois, de 9h30 à 10h30, au Mindset Store. L’activité la plus importante dans cette gamme de services à la personne est celle de l’aide à domicile, avec 989 salariés et 10 000 bénéficiaires.

Le « Bonjours Tour », quatorze rendez-vous pour un anniversaire

Pour fêter ses 50 ans, le groupe a entamé le 4 avril à Nîmes un « Bonjours Tour », soit quatorze rendez-vous, à la rencontre de ses salariés, élus et partenaires, « pour mieux nous faire connaître » résume Morgane Malleval, adjointe à la communication.

Mardi, Présence 30 a investi la salle des fêtes de Saint-Paulet-de-Caisson. Des maires ou leurs représentants (Carsan, Salazac, Saint-André-de-Roquepertuis, Aiguèze et Saint-Alexandre) étaient présents. “L’un des objectifs de cette opération est d’honorer nos collaborateurs pour leur travail exemplaire, ils savent apporter ce qu’il y a de mieux pour accompagner les gens », a félicité le président Olivier Gibelin. Fabienne Allemand et Sylvie Bresson, qui offrent toute leur gentillesse à la résidence Les Olivettes à Verfeuil, ont reçu la médaille du travail. Christophe Serre, en sa qualité de maire et premier vice-président du Conseil départemental, a souligné : « De la naissance à la fin de la vie, vous accompagnez les Gardois. Vous répondez aux appels à projets. De plus en plus de personnes âgées souhaitent rester à leur domicile. Le Ministère soutient ce processus. 60 % du financement du groupe provient du Département. « Notre objectif : équilibrer les comptes. C’est compliqué même si on a une bonne aide du Conseil Départemental. Cependant, notre volonté reste d’être présente dans des secteurs isolés, où personne ne va, ce n’est pas rentable, mais c’est notre politique, de s’adresser aux populations les plus vulnérables »insiste Gérard Ratier.

“Un travail significatif”

Ce Bonjours Tour est également essentiel pour faire savoir que le groupe a besoin d’embaucher. “immédiatement” 300 aides à domicile et aides-soignants, en CDI, pour faire face à la forte activité et aux départs à la retraite. Le salaire de départ (sans diplôme) est de 1 777 €. « Il faut combattre les idées reçues, indique le réalisateur. En groupe de travail, nous avons demandé à nos collaborateurs pourquoi ils restaient chez Présence 30. En résumé, leur réponse : nous sommes extrêmement libres dans notre travail, nous pouvons nous adapter aux besoins des gens. Et nous avons une utilité sociale, un travail qui a du sens.

Face au problème du recrutement, la création d’une université d’origine

Le président Olivier Gibelin annonce la création (objectif 2025 !) d’une université d’accueil et d’un espace de formation, avec des formations diplômantes. « Nous ne sommes pas en mesure d’assurer tout le travail qui nous est demandé et nous avons du mal à recruter. L’idée est de créer un espace de formation, pour former, même les personnes qui ne parlent pas français, les immigrants que nous accueillerons, formerons et enseignerons le français, en tandem avec nos collègues de Vivadom. Un comité de pilotage est en train d’être mis en place.

 
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