Après une semaine de négociations intensives, un accord de principe a été conclu entre le syndicat Unifor et Valero le 12 avril, mettant fin à une grève de huit jours.
La grève a touché les membres de trois groupes de la section locale 194 d’Unifor, situés à Montréal et Lévis.
Les membres de ce syndicat ont débrayé en raison d’inquiétudes concernant la sous-traitance au terminal et la distribution. À la raffinerie, les travailleurs étaient mécontents de l’absence de rétroactivités pour 2023 et 2024, « mais surtout insultés que l’employeur n’ait pas respecté l’entente verbale qu’ils avaient obtenue la semaine précédente concernant la protection de l’épargne-retraite et du régime d’assurance collective. . Les retraités de la raffinerie réclamaient également des rétroactivités « pour préserver leur pouvoir d’achat ».
Grâce à l’accord, une clause spécifique garantit désormais la protection du régime d’épargne retraite et d’assurance, ainsi que le congé de décès. Parmi d’autres acquis communs, le nouvel accord comprend également des avantages communs, tels que des primes de rétention et une clause pour les représentants en matière de santé et de sécurité, « avec des libérations appropriées ».
Pour le terminal et la distribution, une clause spécifique concernant la sous-traitance et une augmentation significative du nombre de postes protégés par un plancher d’emploi ont été négociées.
De plus, les employés auront droit à une cinquième semaine de vacances après seulement 18 années de service, au lieu des 20 années requises auparavant, la banque d’heures supplémentaires sera augmentée et les heures de congés syndicaux payés par l’employeur seront augmentées.
À la raffinerie, les travailleurs bénéficieront désormais d’une prime de quart supplémentaire et d’une « meilleure flexibilité » en matière de vacances. De plus, un poste supplémentaire de panéliste a été créé pour répondre aux besoins opérationnels.
« Nous tenons à remercier tous les membres pour leur détermination et leur soutien tout au long de ce processus de négociation. Cette nouvelle convention collective démontre ce qui peut être accompli lorsque les travailleurs sont unis dans la défense de leurs droits et intérêts », s’est réjoui Jean-Rod Morin, représentant national d’Unifor Québec.
