On attendait le Charleroi Volley, c’est finalement Tchalou qui disputera la finale du championnat de Belgique. A 20 km des Dauphinés, finalistes de la Coupe de Belgique, Tchalou accède pour la première fois de son histoire à la phase finale de la compétition nationale. Un rêve devenu réalité à Thuillies où le club, plus connu historiquement sous le nom de Chapelle, a véritablement réussi sa transformation pour atteindre ce sommet.
Sous l’impulsion de Blairon père et fils, Tchalou est devenu un club phare de la Ligue A depuis son arrivée à ce stade il y a cinq ans. Historiquement, cependant, Chapelle avait plutôt une âme formatrice. Au point que la plupart des joueurs francophones évoluant au plus haut niveau venaient presque tous de la Chapelle il y a quelques années. La fabrique de talents est donc devenue ambitieuse.
« Quand je suis arrivé il y a neuf saisons, c’était un des objectifsse souvient Ugo Blairon, ancien libéro de haut niveau. A l’époque, le club avait déjà tout ce qu’il fallait pour les jeunes. Mon rôle était de développer le club, le marketing, le business, l’image et l’équipe première.
Le fils de Dominique, l’un des visages les plus connus de la formation wallonne, a donc atteint plusieurs de ses objectifs : Ligue A, Coupe d’Europe (la saison dernière) et désormais la finale belge.
mouetteMettre fin à 15 ans de famine en Wallonie.
“La dernière étape est un trophéerévèle Ugo. Au départ, j’avais misé plus sur la Coupe (NDLR : éliminé par Charleroi), car cela demande moins d’efforts financiers ou sportifs sur la durée. Dans un match, tout peut arriver. Désormais, nous voulons mettre fin à une quinzaine d’années de famine en Wallonie (NDLR : 2009, Charleroi).»
En face, ce sera Beveren, le club le plus titré de ces dernières années et qui peut compter sur le sélectionneur national comme entraîneur et sur beaucoup de talents de la Topsportschool. Une dynamique différente de celle de Tchalou.
Grande première pour Waremme Volley qualifié pour les playoffs messieurs : « Le fruit d’un travail commencé il y a des années »
« Pour nous, c’est le travail de tout un club. Quand on arrive, c’est avec les gros sabots d’une entité entière où l’on a plus de 200 éléments. Même s’il ne faut pas sous-estimer le travail accompli par nos adversaires. Dès ce vendredi et le premier tour de la finale, ils partiront peut-être légèrement favoris, mais je peux mettre en avant l’expérience d’avoir été champion avec ce club depuis la N2. Si nous avons désormais l’ambition d’être champions de Belgique, notre ADN reste la formation. Nous jouons avec quatre étrangers, mais nous comptons aussi sur des Belges sans oublier de jeunes joueurs pour compléter le noyau. Avec des titres en P3, P1 et Promotion, nous pourrions réaliser un superquadruple.
