Plus besoin d’installer des panneaux solaires intégrés aux toitures dans les zones UNESCO du Locle et de La Chaux-de-Fonds. Les Villes ont élaboré un Plan Solaire Stratégique le Canton et la Confédération. Et Berne a lâché prise, se réjouit Théo Huguenin-Elie, conseiller communal de la Métropole horlogère.
Désormais, les cellules solaires peuvent être placées jusqu’à 12 cm au-dessus des tuiles et leur installation n’est plus limitée à 60 % de la surface du toit. Par contre, les panneaux doivent être installés en une seule bande horizontale, sans trous ni découpes. Concernant les couleurs, les autorités de Chaux-de-Fondnières préféreraient des teintes terre cuite rappelant celles des tuiles, mais elles accueilleront des panneaux de type « full-black », tous noirs et entourés eux aussi d’un cadre noir.
Subventions
Pour inciter les propriétaires d’immeubles à installer des panneaux solaires malgré ces contraintes, la métropole horlogère est prête à mettre la main au porte-monnaie : entre 200 et 800 francs par kilowattheure potentiellement produit, selon la puissance de l’installation, le type de panneaux et l’installation. méthode. Le tout avec effet rétroactif pour les installations mises en service après le 24 juillet 2024. Les sommes seront prélevées sur le fonds communal de l’énergie.
En matière d’aides financières, Le Locle est un peu en avance sur son voisin, souligne l’architecte municipal. La Mère Commune subventionne depuis trois ans déjà l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits de l’UNESCO. Elle est en revanche un peu moins généreuse que la Métropole horlogère : elle subventionne 20% et jusqu’à 20’000 francs pour les installations en terre cuite intégrées à la toiture uniquement. Une réglementation qui pourrait être modifiée à l’avenir.
Le Plan Solaire Stratégique lancé par les deux Villes Hautes permet d’allier développement durable et préservation du patrimoine. /com-cwi
