La commune de Villers-le-Lac vient de tenir un conseil municipal axé sur les finances. Le budget initial 2024 prévoit ainsi une répartition de 13 186 405 millions d’euros (M€) dont 6 774 555 € alloués au fonctionnement, et 6 411 850 € dédiés aux investissements. Grâce à un report d’investissements non réalisés de l’année précédente, la commune dégage un excédent de 1 287 309 € pour 2023.
Investissements proposés pour cette année
Dominique Mollier, maire de la commune, a souhaité mettre en avant « trois chantiers majeurs » pour 2024, traduisant l’engagement de la municipalité. Elle explique : “Ces trois exemples soulignent notre volonté d’aller de l’avant, d’utiliser l’argent public dans des registres très différents.” Le premier projet concerne l’agrandissement et la centralisation des ateliers municipaux, avec un budget de 1,4 M€. La rénovation de la route de la Combe Verte et de la rue des Terres Rouges constitue le deuxième investissement, d’un montant de 948 084 €. Enfin, le troisième projet prévoit la création d’un nouveau stade de football, estimé à 696 000 €. Ce dernier pourrait être revu à la baisse pour réorienter une partie des fonds vers la rénovation de la route Chez Ducreux.
Pour financer le tout, la municipalité envisage de contracter un emprunt de 1,5 M€.
L’opposition n’est pas d’accord
Concernant la fiscalité, afin de soutenir les initiatives d’investissement, une légère hausse des impôts locaux a été proposée, la première depuis 2018. Les taux d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties ainsi que de la taxe d’habitation, augmenteront donc de 1,50. %.
Ces mesures n’ont cependant pas reçu l’adhésion de tous. Les élus de l’opposition municipale ont exprimé leur désaccord en s’abstenant des votes. Leur chef, Thierry Eme, a émis des réserves sur certaines dépenses qu’il juge « coûteuses et qui bloquent d’autres investissements ». Il a proposé un financement pluriannuel des ateliers municipaux afin de « libérer des fonds pour d’autres initiatives, comme l’aménagement urbain, Griotte, les parcs ludiques, les infrastructures sportives, des projets structurants qui dureront 40 à 50 ans pour la communauté ».
« Depuis deux ans, nous avons accumulé un surplus de plus d’un million d’euros sans le réinvestir. Le retard ne peut pas être rattrapé », a-t-il ajouté.
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