L’entreprise FNX-Innov sera l’entreprise qui construira le futur centre de gestion des matériaux d’excavation et de traitement des sols contaminés, dans le quartier de Beauport. La Ville de Québec espère réaliser d’importantes économies ainsi que des gains environnementaux en allant de l’avant avec ce projet.
C’est une grande mesure d’économie circulaire
assure la vice-présidente du comité exécutif, Marie-Josée Asselin, responsable du dossier du développement durable, alors que la Ville de Québec serait la première de la province à gérer localement ses matériaux de construction.
Par ses opérations, la Ville de Québec génère 700 000 tonnes de matériaux d’excavation, soit l’équivalent de 140 piscines olympiques. Ces matériaux issus des chantiers sont principalement du sable, de la pierre concassée, du béton ou encore de la terre.
millions de dollars par an pour faire sortir ces 700 000tonnes [métriques de matériaux] et on achète pour 15millions de dollars par an de nouveaux produits », « texte » : « Cela nous coûte 50 millions de dollars par an pour faire sortir ces 700 000 tonnes [métriques de matériaux] et nous achetons pour 15 millions de dollars de nouveaux produits par an”}}”>Cela nous coûte 50 millions de dollars par an pour transporter ces 700 000 tonnes à l’extérieur. [métriques de matériaux] et nous achetons pour 15 millions de dollars de nouveaux produits par an
explique Mme Asselin.
La Ville estime qu’elle réduira ses émissions annuelles de GES d’environ 5 000 tonnes de CO2 en réduisant notamment le nombre de déplacements sur autoroute pour transporter les matériaux d’excavation à l’extérieur de son territoire.
Photo : Radio-Canada / Frédéric Vigeant
Nous n’avions aucun endroit pour les soigner [les matériaux]nous avons dû les envoyer à l’extérieur de Québec vers des sites d’enfouissement ou pour être décontaminés
rappelle le conseiller.
Le coût estimé pour la construction de ce centre, payé par la Ville, est de 12,3 millions de dollars. Les coûts d’exploitation annuels du site sont estimés à 2 millions de dollars par an.
Même s’il y a des frais de mise en place du site et des frais de fonctionnement, c’est des dizaines de millions [de dollars] dans les années à venir que nous pourrons économiser
Le centre, qui sera construit à l’emplacement du dépôt à neige de la rue de la Sérénité, permettra de recycler 230 000 à 280 000 tonnes de matériaux et de décontaminer 24 000 tonnes à 48 000 tonnes de déchets. des fouilles que la Ville pourra ensuite réutiliser dans ses projets.
Prochaines étapes
La construction du centre de gestion des matériaux d’excavation et de traitement des sols contaminés sera présentée au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques et de la Faune et des Parcs en mai, en vue d’obtenir une autorisation.
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Le centre sera construit selon les critères du ministère avec par exemple une dalle en béton pour éviter le ruissellement des eaux.
Photo : Radio-Canada / Frédéric Vigeant
Une séance d’information sera d’abord organisée le 30 avril pour recueillir les inquiétudes et, si nécessaire, ajuster le projet avant de le soumettre au ministère. Nous ne prévoyons aucune opposition de la part des citoyens
ajoute le conseiller municipal.
un enjeu.”,”texte”:”Ça va réduire le trafic routier, contrairement au dépôt à neige car on aura vraiment des camions qui circuleront différemment que sur le boulevard Louis-XIV, ce qui était un enjeu.”}}”>Cela réduira le trafic routier, contrairement au dépôt à neige car on aura vraiment des camions qui circuleront différemment que sur le boulevard Louis-XIV, ce qui était un défi.
Le site, qui devrait avoir un nouvel usage à partir de 2026, est situé à plus de 500 mètres de la première résidence, assure Mme Asselin. Des aménagements sont prévus pour limiter au maximum l’impact sur le quartier, comme des bavettes anti-poussière ou monticules d’écran
Par exemple.
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Des trappes anti-poussière seront installées, les roues des camions seront nettoyées directement sur place. Les transports devraient également être moindres qu’au moment du dépôt de neige.
Photo : Radio-Canada / Frédéric Vigeant
La Ville de Québec espère débuter les travaux en 2025. L’entreprise FNX-Innov est une entreprise d’ingénierie qui a notamment participé à la déconstruction du pont Champlain.
Avec la collaboration d’Audrey Paris