le meilleur croissant du Lot-et-Garonne vient de Tonneins

Ne cherchez plus. Le meilleur croissant de tout le Lot-et-Garonne est fait Barilsa la boulangerie Fronteau. C’est la conclusion du concours départemental du croissant, organisé vendredi 12 avril 2024, à Agen. Récemment distingué au concours de pâtisserie de Vannes, Karim El Hmouzia s’est imposé avec son délicieux croissant au beurre traditionnel. «J’aime faire des pâtisseries» a-t-il confié au Républicain à cette occasion.

Croissants et baguettes

Deux catégories étaient en compétition : la baguette traditionnelle et le croissant au beurre. En lice pour la première place, 13 boulangeries venues de tout le département. C’est Feugarolles qui a gagné, « mais c’était très serré » explique Jérôme Fronteau qui avait envoyé Clotilde représenter Tonneins. Sur les 12 candidats aux croissants, Tonneins a en revanche remporté la mise.

Les candidats devaient apporter quatre croissants et quatre baguettes pour les présenter au jury. « Ce sont des produits qu’on fabrique ici, on fait juste un peu plus attention aux détails, mais ce sont les mêmes produits qu’on vend à la boulangerie », explique Jérôme Fronteau.

Donc chaque jour, 200 croissants, sacré meilleur croissants en 47, sont vendus ici, pour 1,10€.

Aspect visuel, taille, poids, cuisson… les critères étaient précis et les candidats difficiles à départager. C’est un savoir-faire mondial qui fut ainsi récompensé.

Les vainqueurs se sont ensuite rendus à Pau pour concourir à leurs homologues de la région.

Tonneins n’a pas réussi à monter sur le podium, le prix a été remporté par un boulanger travaillant pour un Meilleur Ouvrier de France. Mais à Fronteau, tout le monde est prêt à participer aux prochains concours, « on va postuler au concours de gâteaux ».

« Ces jeunes, ils me boostent, ils me donnent envie de les aider et l’entreprise progresse grâce à eux

Le syndicat des boulangers

A l’origine de ce concours, quelques artisans boulangers du Lot-et-Garonne qui ont relancé le syndicat endormi. « L’idée, c’était de se faire connaître et de dire qu’on repartait, explique Jérôme Fronteau.

Ce syndicat est une sorte de club « regroupant grandes et petites entreprises de la profession… Nous avons les mêmes problématiques », conclut le boulanger de Tonneins.

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