les grandes manœuvres ont commencé pour les élections municipales de 2026

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Emmanuel Grégoire, au centre et derrière Anne Hidalgo, entouré de Pierre Rabadan et Eric Lejoindre lors de l’inauguration de l’Adidas Arena de la Porte de la Chapelle à Paris le 11 février 2024. AMAURY CORNU / HANS LUCAS VIA AFP

Il y a dix ans, le 30 mars 2014, Anne Hidalgo (Parti socialiste) était élue maire de Paris. L’intéressée a avancé la célébration de ses noces d’étain avec la capitale en proposant, samedi 23 mars, une journée portes ouvertes à l’Hôtel de Ville. De nombreux Parisiens sont venus voir le « 10 ans de transformation de Paris » ce qui peut se résumer ainsi : plus d’espace pour les piétons, les cyclistes et les logements sociaux. « Quel est le maire en France qui a fait autant qu’Anne Hidalgo pour la transformation de sa ville ? », » s’est demandé Serge Orru, son conseiller écologie, rencontré en marge de la déambulation presque insolite d’un maire que les Parisiens n’ont plus eu la chance de croiser beaucoup depuis « Tahitigate ».

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Le microcosme reste suspendu à la décision de l’édile de briguer un troisième mandat. Elle répète qu’elle ne prendra pas de décision définitive avant la fin des Jeux olympiques et paralympiques, le 8 septembre. En attendant, les sondages commencent à fleurir. Et ils ne sont pas favorables à lui.

Rachida Dati, l’ancienne patronne du groupe Les Républicains (LR) au conseil municipal de Paris et ministre de la culture, serait la mieux placée pour faire basculer la capitale, en 2026, vers une alternance inédite depuis l’élection du socialiste Bertrand Delanoë en 2001. Les avis divisent ceux qui connaissent bien la maire de Paris : certains sont convaincus qu’elle reviendra car l’adversité la galvanise, d’autres doutent de son désir intime, lié à une fin de règne en forme d’effondrement politique depuis ses 1,75% à la présidentielle de 2022. élection et ses 2,17% obtenus dans sa propre ville.

Valse-hésitation

Ce samedi 23 mars, il y avait un absent remarqué pour souffler les dix bougies. Emmanuel Grégoire, son premier adjoint, a été retenu ailleurs pour raisons personnelles. Le symbole d’une rivalité qui a pris une nouvelle dimension depuis ses déclarations à MondeDimanche 4 février : “La théorie du gentil Emmanuel Grégoire qui attend d’être fait chevalier, c’est fini (…) Je ne crois pas que le casting de l’élection de 2026 puisse ressembler à celui de 2020. Après… Il faut créer les conditions pour se présenter, mais ma détermination est sans faille. »

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Un passage à l’action pour imposer sa future candidature, avec ou sans l’accord du maire. Pourtant, le lendemain, sur RMC, il minimise ses propos en expliquant que« il ne faut pas trop lire la presse » ou, en tout cas« certains articles qui ne s’intéressent parfois qu’à la racaille ». Un revers qui lui vaut quelques jours plus tard, le 21 février, les honneurs de Canard enchaîné : «Qualifiez vos propres déclarations Monde, lu et relu, soigneusement pesé, de « mousse », on a vu mieux en chef de guerre. »

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