Legault répète qu’il se représentera en 2026

Legault répète qu’il se représentera en 2026
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Le premier ministre du Québec assure qu’il sera en lice aux prochaines élections générales québécoises, en 2026.

Mercredi après-midi, dans le Salon bleu de l’Assemblée nationale, François Legault participe à l’étude des crédits de son ministère, le Conseil exécutif, qui est en quelque sorte le ministère du premier ministre.

L’étude des crédits consiste en une période de questions prolongée avec les partis d’opposition, en l’occurrence les chefs Marc Tanguay (Parti libéral), Gabriel Nadeau-Dubois (Québec solidaire) et Paul St-Pierre Plamondon (Parti québécois).

La séance avec le premier ministre Legault dure trois heures.

Dans la salle, le premier ministre est entouré d’une équipe de députés, conseillers et fonctionnaires, dont son chef de cabinet, Martin Koskinen, et le secrétaire général de l’administration publique québécoise, Dominique Savoie.

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Le chef de cabinet de François Legault, Martin Koskinen, l’accompagne pour l’étude des crédits. (Jean Roy/Archives La Tribune)

«Oui, il y a encore du travail à faire dans un troisième mandat et oui, je serai candidat», a répondu d’entrée le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), M. Legault, à la question du libéral M. Tanguay.

L’homme politique de près de 67 ans avait indiqué, en mai, il y a quelques mois, qu’il aimerait se présenter à nouveau et briguer un troisième mandat à la tête du Québec. Mais sa chute et celle de son parti dans les sondages pourraient le pousser à réévaluer son avenir politique.

La note viendra au vote

Le premier ministre Legault se dit également satisfait des résultats obtenus par son gouvernement au cours des six dernières années. “Oui, sans être arrogant”, a-t-il précisé.

M. Legault a reconnu que la pandémie de COVID-19 vécue en 2020 et 2021 a laissé des traces et qu’il y a « encore du rattrapage à faire ». Mais quand on se compare, on se console.

Quelle est son évaluation et mérite-t-il un troisième mandat ? » a alors demandé M. Tanguay.

« Ce n’est pas à moi de me donner une note. C’est aux Québécois de me donner une note. Ils m’en ont donné un en 2018, un en 2022 et le prochain sera en 2026. »

— François Legault, chef de l’État du Québec

M. Legault évoque ainsi le seul résultat de sondage qui compte vraiment, tous les quatre ans, soit les votes électoraux.

Il assure au passage qu’aucun remaniement n’est prévu au sein de son conseil des ministres.

Combien pour un 4 ½ ?

Le chef par intérim du PLQ a ensuite abordé le sujet de la hausse du coût du logement.

M. Tanguay a utilisé la formule utilisée avec succès par Manon Massé, de Québec solidaire, lors de l’étude des crédits il y a trois ans.

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Dominique Savoie est le plus haut fonctionnaire de l’État du Québec, occupant le poste de secrétaire général. (Jacques Boissinot/Archives de la Presse Canadienne)

Mme Massé avait demandé à M. Legault le prix moyen des logements à Montréal. Le premier ministre a alors répondu « 500 $, 600 $ par mois ». Mais M. Legault a par la suite toujours affirmé qu’il parlait du prix pour un étudiant en colocation.

Il a de nouveau justifié mercredi sa gaffe d’il y a trois ans.

Mais à la question de M. Tanguay, qui voulait connaître le prix moyen d’un quatre et demi avec deux chambres à Montréal, M. Legault a cette fois eu la prudence de ne pas s’y risquer.

La plus haute fonctionnaire du Québec, Mme Savoie lui a alors présenté un montant en désignant sa tablette. Mais face au piège à renard et à ours, M. Legault a reculé. Selon lui, la réponse s’est avérée « supérieure » au montant que lui a présenté Mme Savoie.

« Je ne veux pas prendre le risque de me tromper, même pour 100 $ par mois », a-t-il finalement répondu.

Soutien électoral fédéral

M. Legault a par la suite été interrogé par le militant solidaire Nadeau-Dubois sur les prochaines élections fédérales et à qui irait son soutien public.

On se souvient que lors de la campagne électorale fédérale de 2021, M. Legault avait offert un soutien tacite au Parti conservateur du Canada et à sa chef d’alors, Erin O’Toole.

Le chef du gouvernement du Québec avait ordonné aux Québécois d’éviter de voter pour les partis centralisateurs comme les libéraux, les néo-démocrates et les verts.

Cette fois encore, le premier ministre Legault a indiqué qu’il n’exclut pas de prendre position en faveur d’un parti lors des prochaines élections au Parlement d’Ottawa.

L’entrée en scène d’un nouveau chef conservateur plus à droite, Pierre Poilievre, change la donne. Ses affrontements avec un Justin Trudeau centralisateur se sont également multipliés depuis 2021.

«Nous allons analyser tous les programmes de tous les partis et nous allons regarder qui défend le mieux les intérêts des Québécois», a-t-il résumé, ajoutant que l’absence d’intervention publique de sa part s’est également avérée possible.

 
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