A Radio France, tolérance zéro avec les journalistes qui sont de bons « gouvernantes » de la communication – Libération – .

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Médias

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Le cas de Jean-François Achilli, suspendu mi-mars pour sa collaboration avec Jordan Bardella, met en lumière ces prestations payantes de journalistes en communication d’entreprise, scrutées avec une extrême vigilance ces derniers mois au sein de la radio publique.

À Radio France, la suspension de Jean-François Achilli à la mi-mars a été l’occasion, en interne, d’un rappel des règles sur les collaborations externes. Selon le monde, le journaliste de France Info avait ainsi commencé à écrire un livre avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, sans en avertir sa direction. Tout en ayant cultivé, selon les informations de Libérer, une activité parallèle non déclarée de formation aux médias de chefs d’entreprise au sein du cabinet Tilder depuis au moins dix ans. Un email a été envoyé le 21 mars à tout le personnel de la « Maison Ronde » pour réaffirmer le règlement : « Nous devons nous protéger de toute forme de pression (politique, économique, étrangère), de tout conflit d’intérêt potentiel ou réel, de toute situation de collusion qui jetterait un soupçon sur notre éthique professionnelle. »

Chez France Info, ces règles sont particulièrement scrutées. Sous la direction de Jean-Philippe Baille depuis 2021, la station a pour objectif d’afficher une éthique médiatique exemplaire, transparente et non publique.

#France

 
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