Usine Northvolt en Montérégie | «Je ne pense pas qu’il y ait un problème d’acceptabilité sociale», affirme Charette – .

Usine Northvolt en Montérégie | «Je ne pense pas qu’il y ait un problème d’acceptabilité sociale», affirme Charette – .
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(Québec) Il n’y a aucun problème d’acceptabilité sociale concernant le projet d’usine de batteries Northvolt, selon le ministre de l’Environnement, Benoit Charette.


Publié à 12h34

Mis à jour à 15h06

Patrice Bergeron

La Presse Canadienne

En commission parlementaire mercredi matin, tous les députés de l’opposition ont interrogé le ministre sur ce projet controversé promu par le gouvernement caquiste et qui fait l’actualité depuis des mois.

Ils se sont souvent heurtés à un mur, le silence du ministre, qui a refusé de répondre à de nombreuses questions car l’affaire est devant les tribunaux.

«Nous avons un problème d’acceptabilité sociale», a fait valoir la députée Alejandra Zaga Mendez, de Québec solidaire (QS), pour exiger la tenue de consultations avec le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), afin de répondre à toutes les questions. questions des citoyens.

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PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES DE LA PRESSE CANADIENNE

Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette

«Le projet est largement soutenu, je ne pense pas qu’il y ait un problème d’acceptabilité sociale», a répondu M. Charette, faisant référence aux sondages. Il a suggéré que les opposants disposaient de beaucoup de plates-formes et d’espace.

« Il y a des gens qui ont des questions, qui peuvent être inquiets, c’est très légitime en démocratie, mais il y a peut-être une voix prépondérante qui a été donnée à ces gens par rapport à la réalité. »

Estimé à 7 milliards, le projet d’usine Northvolt est considéré comme le plus gros investissement privé de l’histoire du Québec. L’entreprise recevra 2,7 milliards de fonds publics pour construire son usine.

Son implantation est prévue sur un immense terrain de 172 hectares à cheval sur McMasterville et Saint-Basile-le-Grand, en Montérégie.

Des cellules de batterie et des matériaux cathodiques y seront fabriqués et le recyclage y sera effectué.

Une saga judiciaire est en cours pour bloquer le projet. La Cour supérieure avait refusé d’accorder une injonction au Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) et aux trois citoyens qui visaient Northvolt.

Ils avançaient notamment que le ministère de l’Environnement avait autorisé Northvolt à commencer les travaux sur le terrain sans connaître précisément l’impact sur la biodiversité, et sans que Northvolt ne présente un plan de compensation détaillé.

En avril, le CQDE et les trois citoyens revenaient à la charge devant la Cour supérieure.

Cette fois, ils contestent une modification réglementaire qui permettait l’autorisation du projet Northvolt sans la tenue d’un BAPE.

Le Règlement relatif à l’évaluation et à l’examen des impacts environnementaux de certains projets a été modifié afin d’éviter une évaluation du BAPE pour les usines de batteries produisant 60 000 tonnes métriques ou moins.

Toutefois, la capacité de production de l’usine serait de 56 000 tonnes.

 
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