« En moyenne, c’est presque un samedi sur deux ! Le PLR genevois estime que le nombre de manifestations est trop important. Et a déposé un projet de loi pour tenter d’endiguer le problème. L’inquiétude selon le parti est que, compte tenu du parcours emprunté, les cortèges conduisent à “le blocage du réseau de transports publics et à la frustration des commerçants et des petits artisans, qui subissent une réduction significative du nombre d’entreprises”. De quoi contrevenir à « la liberté de circulation économique et de circulation ».
Toujours selon le parti, le chiffre d’affaires des commerçants de la rue Basses serait en baisse, jusqu’à moins 40%. « Les chauffeurs, les livreurs et les petits artisans sont également gênés. Les restaurateurs et hôteliers signalent également une perte de chiffre d’affaires.»
Assurant qu’il n’est pas contre l’organisation de manifestations politiques, le PLR souhaite néanmoins modifier la loi sur les manifestations sur le domaine public. Il s’agirait d’ajouter « une disposition qui prévoit que les manifestations politiques ne peuvent emprunter les itinéraires attribués aux tramways, ainsi que le périmètre de l’U Lacustre, notamment le pont du Mont-Blanc ».
A noter qu’à la mi-mars, « Le Temps » annonçait que la conseillère administrative chargée de la sécurité et des sports, Marie Barbey-Chpuis, avait écrit à la conseillère d’Etat Carole-Anne Kast, cheffe du département des établissements et du numérique (DIN). Elle avait alerté le Canton sur la multiplication des cortèges, mettant en avant le droit de circuler et l’obligation de garantir l’accès aux commerces.
