«C’est une vraie fierté», Vincent Bissières, éleveur à Dondas, participe à l’opération Du 47 dans nos plaques

«C’est une vraie fierté», Vincent Bissières, éleveur à Dondas, participe à l’opération Du 47 dans nos plaques
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l’essentiel
Depuis 2021, Vincent Bissières a repris l’élevage bovin de son père. Ancien vétérinaire rural, c’est à Dondas que s’écrit désormais son quotidien. Depuis le début de l’année, l’éleveur approvisionne les collèges du Lot-et-Garonne en veau.

Un nouvel éleveur dans le coup. Depuis janvier, Vincent Bissières approvisionne en veau les 24 collèges publics du Lot-et-Garonne, via le dispositif Du 47 dans nos assiettes. « C’est une vraie fierté de pouvoir proposer mes produits aux étudiants. Nous voulons travailler dur pour avoir un produit de qualité tant au niveau gustatif que nutritionnel.

Il est basé à Dondas depuis 2021 où il a repris l’élevage de son père. « Mon père continue de donner un coup de main à la ferme », se souvient l’éleveur de 35 ans. La ferme de 172 hectares accueille 95 animaux. « Nous avons 110 hectares dédiés aux céréales et le reste aux prairies. Une cinquantaine de mères remplissent le troupeau d’un taureau », précise le trentenaire. Chaque année, environ 45 veaux naissent à Dondas, 15 sont gardés pour le renouvellement.

Une affaire de famille

« J’ai grandi, comme mon père, à la ferme. J’ai toujours été proche des animaux. Il y a un attachement fort», confie le trentenaire. Après son diplôme de vétérinaire agricole, obtenu en 2012, à Toulouse, Vincent Bissières a travaillé en Aveyron, puis à Valence-d’Agen.

La ferme compte 95 animaux.
Photo – Vianney Massé

« J’ai toujours voulu faire ce métier. J’adore les animaux, avec cette spécialisation rurale, il y a un vrai lien avec les éleveurs qui se crée”, poursuit-il. Il a également conservé cette activité malgré la reprise de l’élevage familial. « Je suis disponible pour un accompagnement lors de remplacements par exemple », tergiverse l’éleveur. Au quotidien, c’est son opération qui lui occupe l’essentiel de son temps.

En agriculture biologique depuis 2015, Vincent Bissières ajoute sa touche personnelle : « Nous sommes passés au pâturage tournant dynamique. Cela permet aux vaches de brouter une meilleure herbe. Habituellement, nous les mettons dans un champ et les laissons vivre leur vie. gaspille et ne permet pas toujours une bonne repousse, souligne le trentenaire. Avec ce système, nous anticipons, nous calculons les besoins sur trois jours et nous définissons les parcelles correspondantes. Nous l’allumons.

En moyenne un veau tous les deux mois

Depuis janvier, grâce à son partenariat avec Elvéa (Dordogne et Lot-et-Garonne), l’éleveur fournit sa viande aux collèges du département. « Il y a plusieurs éleveurs qui proposent notre viande. Nous avons besoin de trois veaux par semaine, j’espère pouvoir en fournir un tous les deux mois», souffle Vincent Bissières. Attention, la livraison est variable compte tenu des vacances scolaires.

Ce partenariat apporte une visibilité très recherchée par le monde agricole. « Je ne veux pas mettre tous mes œufs dans le même panier. Nous essayons d’avoir plusieurs points de vente. Cela nous permet d’envisager le long terme avec un contrat de trois ans », se réjouit l’éleveur. En plus de l’exploitation 47 dans nos assiettes, elle approvisionne les bouchers et fait de la vente directe.

« Je vends aussi des broutards en Italie. C’est un veau entre 6 et 8 mois… qui broute. C’est une viande populaire de l’autre côté des Alpes, mais il faut l’importer», reconnaît-il. En plus de l’élevage, Vincent Bissières produit des céréales, comme du soja, du blé de meunerie ou du lin pour l’alimentation animale.

 
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