le point sur les athlètes des Hauts-de-France officiellement qualifiés à 100 jours du début des épreuves

le point sur les athlètes des Hauts-de-France officiellement qualifiés à 100 jours du début des épreuves
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A 100 jours du début des épreuves, six athlètes des Hauts-de-France ont déjà décroché leur billet pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. D’autres sont attendus, mais doivent encore faire leurs preuves lors des compétitions à venir dans les semaines à venir.

C’est un rêve partagé par de nombreux sportifs français : participer aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Mais le premier défi est celui de la qualification. Dans la région, six d’entre eux ont réussi. Pour d’autres, les prochaines semaines seront décisives.

Pour les épreuves de judo, la région sera représentée par deux femmes. Madeleine Malonga (moins de 78 kilos), originaire de Chambly dans l’Oise, et Sarah-Léonie Cysique (moins de 57 kilos), formée aux clubs de la Ferté-Milon et de Château-Thierry dans l’Aisne, sont officiellement sélectionnées pour les Jeux de Paris. En 2021, ils étaient ensemble à Tokyo, où ils ont chacun remporté ensemble une médaille d’argent individuelle et une médaille d’or par équipe.

Djamili-Dini Aboudou est le huitième Français qualifié pour les Jeux de Paris, dans la catégorie des plus de 92 kilos. Originaire de Grande-Synthe dans le Nord, le boxeur n’a pas quitté le département et évolue désormais à Coudekerque.

Médaillé de bronze sur 10 kilomètres aux Jeux de Rio en 2016, Marc-Antoine Olivier nagera à nouveau pour la France à Paris. Né à Denain dans le Nord, il débute la natation dans sa ville natale, avant de rejoindre le club de Dunkerque à 24 ans.

  • Gymnastique rythmique et sportive

Hélène Karbanov, membre de l’équipe de France GRS, est déjà assurée de représenter la France aux JO. Elle a réussi à se qualifier en août 2023 à Valence. Née à Calais, la jeune femme s’entraîne dans sa ville natale.

Guillaume Toucoullet, para-archer licencié à Compiègne, participera aux Jeux Paralympiques dans la catégorie « arc classique ouvert ». Paralysé du bras gauche après un accident de moto en 2010, il s’est hissé au sommet de sa discipline en seulement sept années de pratique. C’est sa deuxième participation aux Jeux Paralympiques.

De nombreuses délégations françaises restent encore incertaines, mais plusieurs athlètes de la région sont tout proches de la qualification. Si pour certains il ne s’agit presque que d’une formalité, d’autres devront faire leurs preuves lors des compétitions du printemps.

L’équipe de France de basket, par exemple, n’a pas encore été officiellement dévoilée, mais on retrouvera certainement Rudy Gobert, l’enfant de Saint-Quentin devenu une star des courts NBA. Il avait déjà été sélectionné pour les Jeux de Tokyo en 2021, où l’équipe de France avait remporté la médaille d’argent.

En basket 3×3, discipline devenue olympique en 2020, les Bleus, emmenés par l’entraîneur picard Karim Souchu, n’ont pas encore décroché leur billet pour les Jeux de Paris. Les tournois de qualification au Japon et en Hongrie en mai seront décisifs. Vincent Fauché, qui a grandi à Hardelot et joue au club de l’AS Loon-Plage, espère faire partie du groupe. Pour les Fauché, les Jeux sont une affaire de famille : son oncle Daniel a remporté une médaille d’argent à Atlanta en aviron.

En cyclisme sur piste, les équipes de France de poursuite masculine et féminine sont qualifiées grâce à leurs résultats lors de la Coupe des nations au Canada dimanche 14 avril. On ne connaîtra pas la composition des équipes avant fin juin, mais la cote est du côté de Corentin Ermenault d’Amiens. Deux autres athlètes de la région pourraient également en faire partie, l’Axonaise Victoire Berteau et l’Amienois d’adoption Valentin Tabellion.

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Corentin Ermenault est quasiment assuré de participer aux Jeux olympiques en cyclisme sur piste.

© FTV

En BMX, Romain Mahieu, champion du monde en titre, prépare les Jeux. Née à Lille, formée à Fleurbaix et Roncq, la Nordiste a déjà participé aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, où il a terminé sixième en finale.

Les stars amiénoises des poules devraient également faire partie de la délégation française. A seulement 22 ans, Mewen Tomac a déjà participé aux Jeux de Tokyo en 2021, et espère suivre les traces de son modèle Jérémy Stravius, le nageur amiénois aux trois médailles olympiques.

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Mewen Tomac espère suivre les traces de son modèle Jérémy Stravius.

© Émilie Montcho / FTV

Ses acolytes du club d’Amiens Métropole Emma Terebo et Roman Fuchs espèrent également se qualifier pour les Jeux de Paris.

L’autre club amiénois à fort potentiel est celui d’athlétisme. Six athlètes de l’Amiens UC pourraient se qualifier pour les Jeux Olympiques : Jean-Baptiste Bruxelle (lancer du marteau), Thomas Gogois (triple saut), Thomas Jordier (400 m), Erwan Konaté (saut en longueur) et Stella Akakpo (sprint). Le défi est particulièrement grand pour cette dernière, qui a donné naissance à son premier enfant en juillet 2023. »Participer aux Jeux olympiques, douze mois après avoir accouché, oui, c’est une chose malade. Mais dans le sport de haut niveau, si on n’a pas un peu de folie, on ne fait rien du tout.», confiait-elle récemment à nos confrères de Martinique 1ère.

Un para-athlète a aussi toutes ces chances : Kévin de Witasse Thézy, champion de France du 400 mètres et sélectionné pour la première fois en 2023 en équipe de France pour les Mondiaux de para-athlétisme.

>Kévin de Witasse Thézy, champion de France du 400 mètres, espère obtenir sa première qualification paralympique.
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Kévin de Witasse Thézy, champion de France du 400 mètres, espère obtenir sa première qualification paralympique.

© FTV

Mais Amiens n’a pas le monopole de l’athlétisme dans la région. Jimmy Gressier, spécialisé en endurance, espère concourir sur les épreuves du 5000 mètres et du 1500 mètres. Originaire de Boulogne-sur-Mer, il débute l’athlétisme à 16 ans et est toujours membre du club de la ville.

Côté paralympique, Dimitri Jozwicki est plein d’espoir. Le jeune homme, atteint de paralysie cérébrale, a rejoint le club Lille Métropole Athlétisme en 2019. Ce n’est pas ses premiers Jeux : sa participation aux Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021 lui a valu une quatrième place sur l’épreuve du 100 mètres sprint.

Les sœurs Tremble, Charlotte et Laura, font partie de l’équipe de France sacrée championne d’Europe en 2023. Les jumelles, originaires de l’Oise, préparent leur deuxième participation aux Jeux Olympiques. L’équipe prépare son ballet à l’INSEP avec l’illustre chorégraphe français Mourad Merzouki.

>Les jumeaux Tremble se préparent à participer aux Jeux Olympiques avec l'équipe de France.
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Les jumeaux Tremble se préparent à participer aux Jeux Olympiques avec l’équipe de France.

© FTV

L’épéiste Luidgi Midelton, licencié à Beauvais, pourrait bien décrocher sa première qualification olympique. Seuls trois Français seront retenus dans sa discipline, et il espère en faire partie. Sa médaille d’or à la Coupe du monde de Vancouver lui a permis de réaliser son rêve.

Pierre Dejardin, Rebecca Castaudi, Christopher Patte et Jessye Degomesse, quatre licenciés du club de Noyon, dans l’Oise, mettent les bouchées doubles pour décrocher leur ticket. Ils participent actuellement aux championnats du monde à Ankara, en Turquie, qui auront lieu du 15 au 21 avril. Ils espèrent récolter quelques points pour se rapprocher un peu plus de la qualification olympique.

Sauf surprise de dernière minute, l’Axonais Benoît Brunet, pilier de l’équipe de France d’aviron, devrait également participer aux Jeux de Paris. L’équipage de quatre personnes sans barreur s’est qualifié aux Mondiaux de Belgrade en septembre 2023.

En para-aviron, l’Amiénoise Erika Sauzeau, déjà médaillée de bronze à Tokyo en 2021, prépare elle aussi activement Paris 2024.

Il est le plus âgé de cette liste : à 58 ans, le Saint-Quentinois Didier Richard pourrait bien obtenir sa sixième qualification paralympique en tir à la carabine. Vincent Fagnon, licencié dans le même club, espère lui aussi avoir sa chance.

>Camille Jedrzejewski est vice-championne d'Europe 2023 de tir au pistolet à 10 mètres.
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Camille Jedrzejewski est vice-championne d’Europe 2023 de tir au pistolet à 10 mètres.

© FTV

Du côté des valides, l’Isarian Camille Jedrzejewski a une place quasi assurée. Elle a en effet décroché un quota olympique en devenant vice-championne d’Europe 2023 de tir au pistolet à 10 mètres. Le quota n’est cependant pas nominatif, il faudra donc attendre encore un peu pour que votre participation soit officielle.

Le natif de Corbie, licencié à Moreuil, Thomas Chirault, a également toutes les chances de rejoindre la délégation française. Il faudra attendre le début de l’été pour être déterminé.

La pongiste de Saint-Quentin Camille Lutz pourrait représenter la France avec sa sœur Charlotte. Ils ont déjà remporté le bronze ensemble aux Championnats du monde par équipes en Corée en février 2024. Ce serait sa première aventure olympique.

>La pongiste du TTSQ Charlotte Lutz devrait représenter la France aux Jeux de Paris aux côtés de sa sœur Charlotte.
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La pongiste du TTSQ Charlotte Lutz devrait représenter la France aux Jeux de Paris aux côtés de sa sœur Charlotte.

© FTV

Tout juste sacrée championne d’Europe de double mixte en Allemagne, Delphine Delrue, originaire de Chambly dans l’Oise, est quasiment assurée de participer aux Jeux.

En para-badminton, le triple champion du monde Lucas Mazur devrait sans surprise faire partie de la délégation française. Il faudra attendre fin mai pour que sa participation soit officielle, mais le joueur de 26 ans vise déjà une deuxième médaille d’or olympique, après celle de Tokyo en 2021.

C’est la première fois que la discipline est représentée aux Jeux Olympiques. Il reste une place dans la délégation française et l’Amiens Kamil Bousselham compte bien la remporter. Les séries de qualification se déroulent jusqu’en juin.

Le vice-capitaine des Blues Cédric Nankin est originaire de l’Aisne. Il devrait logiquement faire partie de l’équipe lors des Jeux de Paris, sa troisième participation paralympique après Rio et Tokyo. Il s’y prépare sans appréhension : “Je ne suis pas quelqu’un qui stresse avant une échéance. C’est plus excitant et j’ai hâte d’y aller et de me battre.», nous confiait-il en octobre dernier.

L’équipe du pays hôte est automatiquement qualifiée mais on ne connaît pas encore les noms des dix athlètes qui la composeront. Fabrice Morgado, qui a créé le club de cécifoot de Précy-sur-Oise, s’apprête à être sélectionné. Une chose est sûre cependant. : il portera la flamme paralympique le 26 août, à Chambly.

La Beauvaisienne Coline Grabinski s’entraîne dur pour décrocher son ticket. S’ils ne rencontrent pas trop de difficultés avec le vélo et la natation, c’est la course à pied qui représente pour elle un gros défi, en raison de son handicap neurologique.

>La para-triathlète Coline Grabinski s'est fixé comme objectif de se qualifier pour les Jeux de Paris.
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La para-triathlète Coline Grabinski s’est fixé comme objectif de se qualifier pour les Jeux de Paris.

© FTV

Je travaille très dur, je suis quelqu’un qui aime les grands défis. Pour me motiver, me lever le matin et m’entraîner aussi dur, j’ai besoin de quelque chose qui me motive, et les Jeux de Paris sont un rêve, et ça me donne envie de», confie-t-elle au micro de France 3 Picardie.

Isarian Jérôme de Meyere, ancien nageur, s’est jeté corps et âme dans le tennis en fauteuil roulant après avoir reçu un diagnostic de myopathie. Il espère se hisser dans le top 25 mondial et ainsi décrocher son ticket pour les Jeux de Paris.

 
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