Intervention rapide demandée pour le Répit Basse-Ville

Intervention rapide demandée pour le Répit Basse-Ville
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Après moins de six mois d’activité, les lieux de répit ont fermé leurs portes le 14 avril. Celui de nuit, rue Saint-Joseph, pourrait rester inaccessible pendant « quelques mois », tandis que l’espace ouvert de jour, installé au sous-sol du l’église Saint-Roch, pourrait rouvrir à la fin du mois prochain.

Dans une lettre envoyée mardi à Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux, le chef de l’opposition officielle réclame une intervention rapide pour régler le « financement adéquat », en accordant « des ressources financières supplémentaires et suffisantes pour soutenir les organismes d’aide sociale ». Des Québécois qui luttent contre l’itinérance et qui s’essoufflent.

Après le Sommet sur l’itinérance tenu en septembre 2023, des sommes supplémentaires ont été accordées à la Ville de Québec, mais celles-ci étaient « en deçà des attentes et des besoins », regrette Claude Villeneuve.

« Le temps des sommets est révolu. […] Les organisations sont à nouveau livrées à elles-mêmes et personne ne semble plus intéressé à les soutenir.»

— Extrait de la lettre signée par Claude Villeneuve, transmise au ministre Lionel Carmant

Plutôt que d’être en « pitié », le maire Bruno Marchand devrait se consacrer davantage « à l’action ou aux revendications », demande M. Villeneuve. « Le constat sur le sans-abrisme est clair, arrêtons les sommets et soutenons ce qui marche. Il est temps de monter aux barricades.

Une rencontre pour planifier « la suite » est prévue mercredi avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale, selon le maire de Québec.

Alors que la Ville agit sur le logement pour inverser la courbe de l’itinérance, il est de la responsabilité de l’organisme de santé de s’assurer qu’il y ait des ressources suffisantes pour répondre à la demande, exprime-t-il. .

« Comptez sur moi pour faire en sorte que [le dossier] ne tombe pas dans une fissure. En même temps, je ne peux pas prendre des responsabilités qui ne m’appartiennent pas », soutient le maire.

L’or bleu au menu

À la veille de la période de l’année où les robinets coulent à flots, la Ville de Québec tiendra une commission plénière le 25 avril. Les élus municipaux assisteront à une présentation et pourront poser leurs questions sur le thème de l’eau potable. et la protection des sources d’eau.

« Nous sommes tous préoccupés par la protection de notre eau. C’est l’affaire de tous», a soutenu le maire Bruno Marchand lors du conseil municipal de mardi, en adressant l’invitation à ses collègues.

Si la ressource est souvent tenue pour acquise, Québec soutient qu’il faut « limiter le plus possible notre consommation » pour la protéger.

En moyenne, chaque citoyen consomme en moyenne 238 litres d’eau par jour. Le mois de mai est le mois où la consommation d’eau est la plus élevée, notamment avec le remplissage des piscines, selon les données de la ville.

L’opposition attaque… l’opposition

L’Équipe Priorité Québec a donné l’impression de lancer sa campagne électorale mardi en marge du conseil municipal. Le chef Patrick Paquet, non élu, et le conseiller Stevens Mélançon s’en sont pris non pas au maire Bruno Marchand, mais plutôt à l’opposition officielle et à son chef Claude Villeneuve. « J’ai l’impression que ce parti se cherche. Patrick Paquet s’appuie sur les récentes déclarations de M. Villeneuve qui accusait notamment le maire de faire la « guerre aux autobus ».

« On dirait qu’il essaie de se démarquer du message du maire de Québec Fort et Fier parce qu’on a l’impression qu’ils ont un peu le même discours. Alors que nous faisons équipe Priorité Québec, c’est très clair», a déclaré Patrick Paquet. Premier point de presse électoral ? “Tu pourrais dire ça!” il a dit.

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L’avis de proposition du chef de l’opposition Claude Villeneuve visait à éviter les chevauchements entre les élections municipales et les élections fédérales. (SYLVAIN MAYER/SYLVAIN MAYER)

Non au changement de la date des élections

L’administration Marchand rejette l’idée d’entreprendre des démarches pour que les élections municipales se tiennent au printemps plutôt qu’à la fin octobre ou au début novembre. Le chef de l’opposition Claude Villeneuve en a fait la proposition lors de la dernière séance du conseil, le 2 avril. L’objectif était d’éviter les chevauchements entre les élections municipales et l’élection fédérale.

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) avaient déjà mené la réflexion en 2018, sans y donner suite. La proposition visait à réfléchir sur les élections de 2029.

Dans sa réponse à l’avis de proposition, le comité exécutif adopte la même position défendue dans Le soleil le 8 avril. « En l’absence de consensus, le sujet ne semble plus être une préoccupation prioritaire actuellement au sein de l’UMQ. À la FQM, il semble même y avoir une certaine incertitude sur le sujet», peut-on lire. En point de presse devant le conseil municipal, le maire Bruno Marchand a qualifié la proposition de « mauvaise idée ».

 
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