un autre camp itinérant démantelé à Montréal

un autre camp itinérant démantelé à Montréal
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Des sans-abri qui avaient installé leur tente près de l’Accueil Bonneau, dans le Vieux-Montréal, ont reçu un avis d’expulsion et devront déménager, ce qui est malheureusement devenu une routine pour eux.

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“On passe quelques mois au même endroit, on se fait expulser, on part ailleurs et ça recommence”, se résigne Kamila Kudlackovla.

La jeune femme originaire de Toronto passe d’un camp à l’autre depuis son arrivée à Montréal il y a trois ans.

Elle a planté sa tente sur le mont Royal, puis à Saint-Henri, sous un pont du centre-ville.

Depuis deux semaines, elle a quitté son domicile à quelques mètres de la tente d’un homme qui affirme avoir passé l’hiver dans ce parc de la rue de la Commune.

Avis d’expulsion

« Nous avons reçu notre avis d’expulsion. Nous devons partir d’ici jeudi», précise ce dernier, qui n’a pas souhaité s’identifier.

Connu des travailleurs de l’Accueil Bonneau, il était le dernier occupant du terrain, où se trouvaient sept ou huit tentes au cours de la dernière année.

Mmoi Kudlackovla est venu le rejoindre, faute d’endroit où aller.

« Dans les refuges, il n’y a pas de place tous les soirs. Et je devrais ranger mes affaires quelque part », dit-elle.

Elle assure qu’elle aura quitté les lieux d’ici jeudi, mais ne sait pas où elle ira.

Appel à la tolérance

Le Réseau montréalais de soutien aux personnes seules et sans-abri dénonce que ce type d’intervention soit devenu monnaie courante dans la métropole.

« Nous appelons la Ville à faire preuve de tolérance. Il n’y a pas d’alternative pour les gens qui sont démantelés, qui sont déplacés et qui sont mis en danger », argumente la réalisatrice Annie Savage.

Elle rappelle que le phénomène des camps de sans-abri s’est accru depuis le début de la pandémie, au centre-ville, mais aussi à l’est, à Saint-Henri et même à l’ouest de la ville. île.

Selon elle, il faut investir pour offrir davantage de places en hébergement d’urgence 24h/24 et 7j/7, mais aussi et surtout en logement. « C’est tout ce que les gens demandent, un logement décent », a-t-elle déclaré.

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