c’est quoi ce trafic de cocaïne qui a généré des millions d’euros ? – .

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Cela donne une idée de l’ampleur de ce trafic pour lequel 40 personnes sont jugées depuis le 8 avril dans cette affaire judiciaire baptisée « Black Eagle », une référence au drapeau albanais. Il s’agit en fait presque exclusivement d’albanais ainsi que de quelques « chimistes » colombiens.

Quatre saisies ont été réalisées sur une période de cinq mois : 8, 11 et 20 kg dans des voitures livrant à l’étranger et 449 kg au port d’Anvers dans une cargaison de bananes dans laquelle 6.689 kg de cocaïne ont été découverts. Le reste – 6 240 kg – était destiné à d’autres organisations criminelles.

L’enquête a montré que l’un des principaux accusés, Alfredo H., était en contact avec des groupes mafieux italiens établis dans le Limbourg. Les deux organisations partageaient ainsi un entrepôt.

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Le procureur fédéral arrive donc au montant de 13,42 millions d’euros étant donné que l’organisation vendait sa cocaïne au prix de gros de 27.500 euros le kilo.

L’organisation, a souligné la représentante du ministère public dans son réquisitoire, a reçu de la cocaïne sous différentes formes. Lorsqu’elle n’était pas cachée dans des caisses de bananes, la drogue pouvait être intégrée dans des produits : charbon, ciment, pulpe de fruits.

Il fallait ensuite l’extraire, d’où l’importance d’avoir des « chimistes » colombiens. En juin 2021, 7 000 litres de liquide seront découverts lors d’une perquisition dans un garage. Le liquide contenait 800 kg de cocaïne.

Lorsque la cocaïne n’était pas cachée dans des caisses de bananes, elle pouvait être intégrée dans des produits : charbon, ciment ou pulpe de fruit.

Chacun a sa propre spécialisation

Pour mener à bien ce trafic, aux côtés des dirigeants, l’organisation criminelle disposait d’hommes qui effectuaient des tâches bien précises : gestion des entrepôts, gestion de la « main d’œuvre ». Il y avait des « observateurs » qui surveillaient les quais du port, des « extracteurs » qui retiraient la cocaïne des conteneurs lorsqu’elle était cachée dans des sacs.

A cette fin, ces hommes pouvaient utiliser des bateaux pneumatiques qui, dans les ports d’Anvers et de Gand, sortaient à la rencontre des bateaux. Des hommes-grenouilles, équipés de sacs étanches, ont retiré la cocaïne. De grandes échelles étaient parfois utilisées pour atteindre des conteneurs parfois empilés sur quatre étages. Ces conteneurs étaient parfois suivis grâce à des balises GPS en attendant le moment le plus favorable pour évacuer la drogue. Le travail de ces « extracteurs » était parfois facilité par des complicités internes aux ports.

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Il y avait aussi des « fournisseurs », qui fournissaient des locaux, des véhicules ou des canoës. Il y avait des « chimistes » qui lavaient, emballaient ou fabriquaient les gâteaux à la cocaïne. Il restait encore des « transporteurs » et des « livreurs » qui amenaient la cocaïne principalement en Allemagne, en Espagne, en Italie ou aux Pays-Bas. Et, en fin de compte, il y avait les « blanchisseurs » des profits générés par cette activité criminelle.

Jeudi, le procureur fédéral détaillera le rôle des 40 prévenus et les peines requises.

 
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