Le formage des métaux, une entreprise lotoise en plein développement

Le formage des métaux, une entreprise lotoise en plein développement
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Jeudi 11 juillet, l’entreprise du Puy-l’Évêquoise « Métal formage » chemin des Bouysses a reçu la visite d’une délégation d’élus et représentants de la région Occitanie. Ainsi, son vice-président chargé de l’agriculture, Lotois Vincent Labarthe, accompagné de plusieurs responsables techniques : Geoffrey Cros (coordonnateur des maisons régionales), Céline Potes (chargée de mission économique AD’OC) et Virginie Favre-Brac (chargée de l’emploi et compétences), a été accueilli dans la matinée par le directeur du groupe Métal formant/ARCOM (basé à Goujounac) Gaël Scillaci (en poste depuis juin dernier) et par le directeur du site de Puy-l’Évêque, Ugo Bouysset. Des élus locaux concernés par cette entreprise implantée depuis de nombreuses années au bord du Lot ont également participé à la visite: le président de la communauté de communes, Serge Bladinières, les deux conseillers départementaux Véronique Chassain et Rémi Branco, le maire Serge Guérin, William Cayrol, responsable du développement économique à la CDC, et Gérard Alazard, vice-président de la CDC.

L’entreprise, qui avait connu une période difficile avec un chiffre d’affaires en forte baisse, est en pleine reprise ; la famille Lafont et la direction envisagent l’achat et l’agrandissement des locaux : en plus du bâtiment actuel d’une superficie de 3 000 m2, un autre de 1 500 m2 est prévu pour étendre la production. Nous attendons l’avis du PPRI (plan de prévention des risques inondation) pour démarrer les travaux.
L’armée (branche thématique avec des pièces pour le char Leclerc et la création de systèmes de protection), la SNCF (portes de train corail, jupes TGV, débarrasseurs d’obstacles…), la construction navale, représentent les principaux clients de l’entreprise ; cela fonctionne sur différents métaux : l’acier inoxydable, l’aluminium et l’acier au carbone.

Aux côtés des 33 personnels employés en production, le site abrite également un centre de formation et de réinsertion (13 formateurs). Gaël Scillaci ne cache pas son objectif : reprendre l’entreprise et retrouver des revenus, qui semblent en bonne voie. La construction d’un tronçon de route menant directement à la route départementale facilitera les transports.
A l’heure où le pays cherche à se réindustrialiser, il semble bon de mutualiser les énergies à tous les niveaux pour accompagner ce développement.

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