, 19 ans, sautera en parachute le 6 juin

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Par Éditorial La Presse de la Manche
Publié le

16 avril 24 à 12h33

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LE 6 juin 2024, les yeux du monde entier seront tournés vers la Normandie. LE Cotentin et les plages du débarquement seront le théâtre de commémorations 80 ans depuis le Débarquement.

Durant ces célébrationsde la parachutistes de l’association Round Canopy Parachuting Team (RCPT) sautera au-dessus de Sainte-Mère-Église (Manche). Rémay fait partie de ces passionnés.

Le Cotentinois n’était pas parachute par hasard dans cet environnement. A 19 ans, il y a déjà passé plus de la moitié de sa vie. «J’accompagne mon père dans les commémorations depuis que je suis petit», explique-t-il. Cela m’a donné envie de le suivre dans sa passion.

Après avoir passé plusieurs années dans la sécurité au sol, l’étudiant en BTS a franchi le pas l’année dernière : « J’ai été certifié en 2023. » Pour cela, il a fallu « contacter le RCPT pour s’entraîner dans une école de saut », un mélange très exigeant de théorie mais surtout pratiqueavec cinq sauts à réaliser avant d’être parachutiste certifié.

Le RCPT est une association internationale créée par une Française et un Néerlandais, qui possèdent des antennes partout dans le monde. Il rassemble une diversité de « nationalités qui viennent sauter avec nous » et partager un moment autour d’une passion commune.

« Le summum du passionné de la Seconde Guerre »

Pour une meilleure reconstruction, le RCPT utilise des parachutes hémisphériques, utilisés dans le milieu militaire. Les sensations sont peut-être moins fortes qu’en chute libre, mais Maxime fait ça « pour l’Histoire ». En tant que passionné de la Seconde Guerre mondiale, mettez-vous dans la peau des parachutistes américains est comme un point culminant.

Après un an de sautle jeune homme est simplement « heureux d’être dans ce milieu avec [son] père “. Ce dernier saute depuis 2013 et a pu « discuter des heures avec anciens combattants il y a quelques années », aujourd’hui porté disparu. Maxime est « heureux de perpétuer leur héritage et leur héroïsme avec passion “.

Cette passion est impliquée dans son quotidien. Il doit investir « beaucoup de temps et d’argent pour l’entretenir et y vivre ». Malgré le peu de subventions et de sponsors, un bond « dans la commémoration coûte environ 230 € ».

Un prix qui s’explique par l’origine et la rareté des avions, le même que dans 44 : « Les Dakota C47 appartiennent à des fondations ou à des particuliers du monde entier. Il faut les faire venir, payer les pilotes, les mécaniciens, le kérosène», explique le parachutiste.

En dehors des commémorations, les avions d’occasion sont plus abordables. Le coût du saut est « d’environ 60 € ». Largué à une altitude de 500 mètres, chaque saut dure environ deux minutes. Un plaisir court mais addictif : pour sa première année, Maxime « a réussi à faire 12 sauts, et certains ont été annulés en juin ». Dans sa classe d’école de saut, c’est lui qui a le plus sauté. « Plongez », le parachutiste s’investit à fond et « saute le plus vite possible », sourit-il.

Il ne faudra pas attendre début juin pour le voir sauter à nouveau. Le RCPT organise une séance d’entraînement au saut à Maupertus le 20 et 21 avril. Une grande répétition générale en présence d’un Dakota C47, avec plus de 200 largages sur le week-end. L’événement est ouvert au public, qu’il espère voir en grand nombre.

Arthur PUYBERTIER

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