L’avocat Juan Branco fait appel à la justice espagnole après son arrestation en Mauritanie

L’avocat Juan Branco fait appel à la justice espagnole après son arrestation en Mauritanie
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L’avocat franco-espagnol Juan Branco a été entendu lundi par la justice espagnole devant laquelle il a déposé plainte pour son arrestation en août dernier en Mauritanie et sa remise aux autorités sénégalaises.

Entendu lundi par un magistrat madrilène, Juan Branco “a pu raconter de manière très détaillée l’opération en Mauritanie, son transfert au Sénégal par des unités parapolicières sans aucun insigne”, a déclaré à la presse son avocat, Aitor Martinez.

Juan Branco a porté plainte en décembre pour « enlèvement à des fins terroristes » notamment contre Adramé Sarr, chef de la police judiciaire de la police sénégalaise, qu’il accuse d’avoir orchestré son arrestation sur le territoire mauritanien l’été dernier.

Visé par un mandat d’arrêt émis mi-juillet par le Sénégal, Juan Branco est entré dans le pays pour participer à la défense d’Ousmane Sonko, opposant au président Macky Sall devenu Premier ministre début avril après la victoire éclatante à la présidentielle. de Bassirou Diomaye Faye. Il a ensuite été arrêté début août en Mauritanie après plusieurs jours de recherches puis remis aux autorités sénégalaises qui l’ont finalement relâché et expulsé vers la France.

L’avocat a porté l’affaire devant le Tribunal national espagnol, compétent lorsque les faits se déroulent à l’étranger. S’exprimant à la sortie du tribunal, Juan Branco a déclaré espérer que la justice espagnole émettrait “très rapidement” des mandats d’arrêt internationaux contre les personnes qu’il juge responsables de ce qu’il qualifie de “enlèvement”.

Il a expliqué avoir « engagé les procédures » en Espagne au motif que la France ne lui avait fourni « à aucun moment une assistance consulaire ». “Il est clair qu’en France, il sera très difficile d’établir ce qui s’est passé”, a-t-il accusé. Il a également estimé que la loi d’amnistie adoptée au Sénégal juste avant l’élection présidentielle empêcherait toute poursuite.

Juan Branco a particulièrement attiré l’attention au Sénégal en annonçant en juin le dépôt d’une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye contre Macky Sall pour « crimes contre l’humanité », après les pires troubles qu’aient connu Le Sénégal en a fait l’expérience depuis des années.

 
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