L’historique des chiffres de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) permet de dresser un inventaire historique des débits de boissons dans la Nièvre.
Depuis le début du XXe siècle, le département de la Nièvre a vu ouvrir et fermer 1 622 débits de boissons. Si l’on revient sur 2008, 28% des communes nivernaises possédaient au moins un bar. Nevers en comptait à elle seule quarante-neuf, loin devant Cosne-sur-Loire (14).
En 2023, plus d’un tiers des communes disposeront désormais d’un café, avec une croissance dans le Val de Loire et dans le Morvan. En seize ans, le nombre de débits de boissons a augmenté de 19 % dans la Nièvre, département qui n’a jamais eu autant de bars qu’en 2024 : 261 établissements ouverts selon les chiffres de mars.
Le petit village de Cessy-les-Bois s’accroche à son café, tenu par Nicole Blond depuis 1985
Les petites villes résistent
Depuis 2008, c’est dans les communes de moins de mille habitants que le nombre de débits de boissons a le plus augmenté (+52,73 %). Une exception à Niverne, puisque, à l’échelle nationale, la hausse n’est que de 13 % pour cette catégorie de communes.
C’est en 1997 que le plus grand nombre de bars ont été créés, avec trente-huit nouveaux établissements dans le département. La longévité moyenne des établissements nivernais est de 9,6 ans, soit un peu plus que la moyenne nationale (9,2).
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