Questions parlementaires relatives à la non-intégration d’Al Hoceima dans l’offre Ryanair

Questions parlementaires relatives à la non-intégration d’Al Hoceima dans l’offre Ryanair
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Un parlementaire du Parti socialiste a exprimé son désir de comprendre les raisons qui ont conduit à l’omission de l’aéroport d’Al Hoceima, important pôle touristique au Maroc, des liaisons aériennes nationales proposées par Ryanair. Il a demandé des précisions à Mohamed Abdeljalil, ministre des Transports, responsable de la zone.

L’absence de l’aéroport international Acharif Al Idrissi d’Al Hoceima parmi les nouvelles destinations internes de la compagnie aérienne irlandaise est considérée comme inexplicable par le député. Il met en avant l’attrait touristique important d’Al Hoceima durant la période estivale et les efforts déployés par la ville pour redynamiser son secteur touristique. Le volume du trafic aérien de cette infrastructure dans le nord du Royaume a connu une croissance notable ces derniers temps.

Le parlementaire souhaite également s’informer sur les initiatives et mesures prises par le ministre pour dynamiser le trafic aérien à l’aéroport d’Al Hoceima au début de la saison estivale. Plusieurs professionnels du tourisme à Al Hoceima ont déploré l’exclusion de l’aéroport des circuits nationaux de Ryanair, y voyant une marginalisation de leur ville.

À ce jour, Ryanair n’a pas répondu aux demandes des acteurs du tourisme. Les raisons pour lesquelles la compagnie a exclu Al Hoceima et Nador de ses lignes intérieures au Maroc restent inconnues. La disponibilité des vols proposés par les transporteurs aériens commerciaux dépend intrinsèquement de la demande des consommateurs.

Le ministère du Tourisme a réfuté, au début du mois, l’attribution de soutiens financiers ou de subventions à la compagnie aérienne low-cost irlandaise pour son programme de vols intérieurs au Maroc. Différents médias nationaux ont spéculé sur l’influence et les éventuelles répercussions sur la compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM).

Selon le ministère, il n’existe pas de concurrence directe entre Ryanair et RAM, mais plutôt une relation complémentaire. Ryanair dessert des routes non couvertes par les opérateurs aériens marocains, contribuant ainsi à l’amélioration de la connectivité et des voyages interrégionaux. Ryanair jouerait donc un rôle dans l’intensification du tourisme intérieur et l’allongement de la durée des visites des touristes internationaux.

Ryanair doit néanmoins se plier à l’ultimatum posé par les autorités : vendre les billets de ses vols intérieurs en dirhams, faute de quoi elle s’expose à la révocation de sa licence d’exploitation.

#Maroc

 
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