A , une femme jugée pour le meurtre de grand-père pose la question de la fin de vie

A , une femme jugée pour le meurtre de grand-père pose la question de la fin de vie
Descriptive text here

Jamais révélée publiquement, l’affaire est suivie avec une infinie prudence par la justice lyonnaise. Le procès pénal décidera s’il doit être considéré comme un cas d’euthanasie avec circonstances atténuantes, méritant toute la compassion du jury. Ou si nous devrions rechercher d’autres motivations pour le crime. Depuis sa mise en examen pour le meurtre par incendie de grand-père le 23 octobre 2020, Emilie G., 32 ans, n’a pas purgé un seul jour de détention. Mardi 16 avril, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de a réduit son contrôle judiciaire, dans l’attente de son procès, prévu en octobre, devant la cour d’assises de Lyon.

Contrainte de se présenter régulièrement à la gendarmerie, la jeune femme peut retrouver ses parents, et quitter à nouveau son domicile entre 6 heures et 21 heures. L’enjeu criminel est immense, à l’heure où la fin de vie préoccupe profondément la société française. L’accusée, professeur de langues et mère de deux enfants, risque la peine maximale de la réclusion à perpétuité pour « assassinat de son ascendant ». Son avocat espère un verdict sans peine de prison.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Ce que contient le projet de loi sur « l’aide à mourir » transmis au Conseil d’État

Ajouter à vos sélections

Le drame s’est produit le 23 août 2020, dans une villa située dans une commune de l’est de la région lyonnaise. En début de soirée, le corps sans vie de Manuel A., 95 ans, a été découvert sur son lit médicalisé. De retour d’un dîner avec son mari, sa fille a trouvé le vieil homme grièvement brûlé, dans une pièce remplie de fumée, aux murs couverts de suie. Elle a expliqué aux enquêteurs qu’elle hébergeait son père chez elle pendant quatre ans. Il était alité depuis deux ans, très affaibli, alité, complètement dépendant.

Trois soignants se relayaient constamment pour le nourrir et le changer. Leurs témoignages décrivent un vieil homme au caractère instable, souvent renfermé et en très mauvaise santé. À l’époque, la famille pensait à un incendie accidentel, provoqué par le mécanisme du lit. Mais un expert découvre d’importantes traces de carburant, preuve irréfutable d’un incendie criminel. Le planning de la fille du défunt est confirmé par les enquêteurs.

” Je ne peux plus le supporter “

Les gendarmes ont en revanche constaté une incohérence dans la version de sa petite-fille, en recoupant les horaires des images de vidéosurveillance et des terminaux téléphoniques. En garde à vue, Emilie G. s’étonne, se révolte à l’idée d’un geste volontaire, et finit par admettre que c’est elle qui a voulu tuer son grand-père, en arrosant son lit. d’essence, profitant de l’absence de ses parents pour la soirée.

Il vous reste 51,86% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Faut-il renégocier le contrat gazier de la GTA entre le Sénégal et la Mauritanie ? – .
NEXT POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE Déclaration électronique 2024 – report de la date de dépôt au 24 mai 2024 – 2024 – Communiqués – Salle de presse – Actualités