Nous vous l’annoncions mercredi dernier : la Busway n°2 circulera à partir de janvier 2025 à Liège. Efficacité, rapidité, régularité, les qualités ne manquent pas dans ce nouveau mode de transport en commun, mais pour pouvoir en bénéficier, il faudra être patient.
En effet, les travaux ont débuté ce lundi sur la route du Condroz, entre Angleur et Sart-Tilman ; de quoi perturber sérieusement la circulation, au grand désarroi des nombreux étudiants qui empruntent chaque jour cette chaussée pour se rendre en cours.
Vous ne parvenez pas à acheter un billet à bord du Liège Busway ? “Changer de monnaie, c’est perdre de la vitesse”.
En bus ou en voiture, rien ne fonctionne. Le trafic est, depuis le matin, parfois »complètement arrêté». La seule solution ? Venez à vélo, ou terminez la montée de la pente à pied. C’est ce que font de nombreux étudiants »,coincé dans les embouteillages pendant 2 heures».
»Vous vous dites : ‘Je commence à 8h30 pour ton cours de 10h, tu auras le temps de prendre quelque chose à la cafétéria’», raconte un étudiant sur les réseaux sociaux. “Finalement, vous arrivez à 10h30, en retard pour les cours», conclut-elle.
Si certains avaient de la chance, échappant de peu au trafic « exaspérant ». D’autres n’avaient pas la même veine : «Il m’a fallu une heure depuis le centre ville pour arriver au Sart-Tilman», témoigne un universitaire. “Moi, ça m’a pris 1h31 alors que j’habite littéralement à 12 minutes de mon amphithéâtre», répond un autre.
Le premier Busway circulera à partir de janvier 2025 à Liège et il aura la priorité sur les voitures.
Cette première « vraie » journée de chantier aura au moins un point positif : faire connaître le Busway, qui devrait, à terme, permettre aux étudiants de rejoindre leur campus.aussi rapide qu’une voiture». En attendant, jusqu’à fin septembre 2024, des travaux de voirie seront réalisés du côté pair des habitations de la route du Condroz, jusqu’au rond-point de l’église.
Ensuite, ce sont les petits côtés de la route qui seront impactés, jusqu’à mi-janvier 2025. Patience, chers voyageurs. Après tout, selon Tony Robert, chef de projet Busway, «pour avoir un meilleur service TEC, il faut accepter d’être pénalisé un moment pour y arriver».
