Plus de dix hectares de bois replantés dans une forêt de la Nièvre après coupe sanitaire

Plus de dix hectares de bois replantés dans une forêt de la Nièvre après coupe sanitaire
Descriptive text here

Dans la forêt communale du Crot des Labeaux, dix-huit hectares d’épicéas communs, plantés par l’homme en plaine dans l’espoir de produire du bois plus rapidement, ont été considérablement fragilisés par les sécheresses successives. Les scolytes ont alors attaqué ces conifères.

Quatorze hectares de plantation ont été récoltés, entre autres, pour la sécurité publique. Suite à cette exploitation, l’Office National des Forêts (ONF) a présenté plusieurs possibilités à la mairie de Prémery. Ce dernier a choisi de renouveler la population forestière avec une plantation, bénéficiant d’une aide de l’État à 60 %, via un plan de relance, donné suite à cette attaque de scolytes qui a touché la France entière.

Nombre d’hectares, propriétaires, quelles espèces… On vous dit tout sur les forêts de la Nièvre

Avant de replanter, il fallait récolter le bois mort et broyer toutes les grosses branches pour que la zone soit accessible aux ouvriers forestiers. Une mini-pelle a travaillé le sol sur les talus pour une meilleure plantation, afin que l’herbe puisse s’enraciner plus facilement, que l’eau circule bien et facilite le travail des planteurs.

Redonner à la nature

«Nous essayons de revenir à plus de naturel», explique Bénédicte Rollin, garde-forestière du secteur de Prémery.

Nous avons préservé, dans un premier temps, tout ce qui est vivant et indigène dans cette forêt communale

70 % des espèces sont naturellement présentes dans la Nièvre : érable, sycomore, servile sauvage, aulne noir, cormier, cerisier, poirier, pommier, tilleul à petites feuilles. Ces arbres ont été dispersés parmi les autres pour la biodiversité. Des chênes sessiles ont été plantés.

prime Les remèdes de la chambre des comptes aux forêts en souffrance de Bourgogne-Franche-Comté

Des pins de Calabre et de Corse, des chênes pubescents, des essences d’autres régions, ont été installés dans la perspective du changement climatique. Ils assureront par leur ensemencement un état boisé pérenne de la Nièvre.

« Une protection individuelle sur les conifères, non indigènes, ou un traitement naturel à base de limon de mouton sur d’autres arbres, limiteront l’appétit du gibier », explique Bénédicte Rollin.

Pourquoi promener votre chien sans laisse en forêt pourrait vous coûter de l’argent

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Palestine, Ukraine, Sahel… Contre tous les impérialismes, pour l’autodétermination des peuples »
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités