Publié le 15 avril 2024 à 19h56 / Modifié le 15 avril 2024 à 20h08
Les conseillers fédéraux pourront conserver leur limousine, continuer à s’asseoir en première classe dans les trains, voyager d’un coin du pays à l’autre en hélicoptère et percevoir une coquette pension viagère de quelque 236 000 francs par an après leur retrait du gouvernement. Malgré des critiques parfois acerbes ces dernières semaines sur certains privilèges, le Conseil national a enterré ce lundi par 98 voix contre 85 une motion de l’élu Thomas Burgherr (UDC/AG), qui entendait remettre en cause le système.
L’homme politique conservateur n’a réclamé aucune interdiction et a choisi des formulations mesurées : il a ordonné au gouvernement « d’étudier si les privilèges dont jouissent ses membres sont encore adaptés à notre époque et dans quelle mesure les magistrats en font usage ». Il l’a également invité à comparer « ces privilèges avec ceux accordés dans l’économie privée ».
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