LFI saura-t-elle attirer les jeunes ? – .

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© La Semaine

Plusieurs membres de la liste Union Populaire, dont la députée de Meurthe-et-Mosellane Caroline Fiat (LFI), étaient réunis lundi 8 avril à Nancy pour une réunion publique. Objectif : mobiliser les électeurs, notamment les jeunes, pour « faire vivre le 3e bloc ».

« La période post-Macron commence le 9 juin. » C’est par ces mots que la députée Insoumise de Meurthe-et-Moselle, Caroline Fiat, a introduit la réunion publique organisée par la liste Union populaire. Ils étaient un peu plus d’une soixantaine de personnes, lundi 8 avril en début de soirée, rassemblées à la salle des fêtes de Gentilly à Nancy. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la campagne pour les élections européennes. Étaient également présents le Mosellan Virginio Cestaro, originaire de Fameck et plus jeune candidat de la liste, l’ancien président des Jeunes écologistes, Camille Hachez, et le député des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard (LFI). En revanche, la tête de liste Manon Aubry n’était pas là, sûrement retenue ailleurs par d’autres obligations. L’enjeu de cette campagne est crucial car il s’agit de mobiliser les électeurs, notamment les jeunes et ceux issus des milieux populaires où le taux d’abstention ne cesse d’augmenter élection après élection. « 73 % des jeunes se sont abstenus lors des dernières élections européennes », regrette Virginio Cestario. Un défi illustré par le slogan de la liste : « Le 9 juin, les riches votent. Et toi ? » Volontairement provocateur, il illustre parfaitement l’état d’esprit de cette campagne.

« Campagne moléculaire »

«Le NUPES a suscité un immense espoir chez la jeunesse», assure l’ancien Messine d’adoption, Camille Hachez, en référence aux élections législatives de 2022, et qui considère que la liste de l’Union populaire est la plus à même de capter cet électorat. « Rien n’est fait pour encourager la participation populaire, c’est une élection sans le peuple », fustige le député des Bouches-du-Rhône, qui rappelle que le taux de participation n’était « que de 15 % ». dans les quartiers populaires » lors des dernières élections européennes. “12 millions de personnes, soit 20% de l’électorat, qui arrivent le jour du scrutin ne peuvent pas voter parce qu’elles ne sont pas inscrites ou mal inscrites sur les listes électorales”, souligne Manuel Bompard, qui invite toutes les personnes présentes à vérifier qu’elles sont bien inscrites. sont correctement inscrits pour pouvoir voter. Et le jeune étudiant en droit mosellan d’ajouter : « Deux millions de jeunes sont mal inscrits, beaucoup se trouvent dans la commune où vivent leurs parents », prévient-il. Le Fameckois dénonce également le « durcissement » du mode d’inscription qui se fait désormais en ligne, exigeant ainsi « un justificatif d’un compte France Connect ». Une situation qui « élargit encore » la fracture numérique et « laisse de côté » une grande partie de la population.

Cette élection est aussi, symboliquement, « le premier tour de l’élection présidentielle 2027 », annonce le député de la 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle. Un premier pas pour “ne pas être condamné à choisir entre Emmanuel Macron ou l’extrême droite”, ajoute Manuel Bompard. « Il s’agit des dernières élections nationales avant la présidentielle de 2027. Il faut montrer qu’une alternative à l’extrême droite est possible. » L’ancien député européen ose même faire une comparaison scientifique et parle de « campagne moléculaire ». « Chacun doit convaincre son entourage, être un facteur de mobilisation. » C’est désormais au bouche à oreille de montrer ses effets pour « faire vivre le 3e bloc », pour reprendre les mots de Caroline Fiat.

 
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