les « Forces vivantes » en croisade contre le capitalisme individuel

les « Forces vivantes » en croisade contre le capitalisme individuel
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La plateforme de « Forces vives » de Kaolack, qui a tenu son premier point de presse après l’élection présidentielle, samedi 13 avril dernier, n’a pas cherché les multiples détours pour aller droit au but et défendre les défis saillants et autres urgences attendues par les populations.

Cette entité citoyenne qui regroupe certaines associations et mouvements citoyens dont « Kaolack Bii Geen », « Kaolack d’abord », « Aar Kaolack », l’Amicale des amis du Port, les agents municipaux et l’Alliance pour la défense des intérêts de Kaolack, entre autres, ont appelé le nouveau gouvernement du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à revoir les facteurs qu’il juge dépravés et qui empiètent dangereusement sur l’évolution de un système socio-économique fiable dans la commune et la région de Kaolack en général. La plateforme, concernant sa demande, s’est concentrée sur le contrat existant entre Serigne Mboup et l’État du Sénégal concernant le complexe “Coeur de la ville” de Kaolack. De plus, cela nécessite un audit digne de ce nom pour que ce « bunker économique » obéit aux normes réglementaires. En d’autres termes, veiller à ce que cela ne profite plus à un acteur individuel, mais plutôt à une communauté d’acteurs afin de mettre davantage en avant les intérêts communautaires plutôt que les profits individualistes.

Pour le « Forces vives » de Kaolack, « nous ne pouvons pas proposer un foncier de 19 ha à un seul promoteur, laissant des milliers et des milliers d’opérateurs et de commerçants dans l’incertitude ». Ces acteurs continuent encore de s’interroger sur la destination des milliers de tonnes de fer miraculeusement disparues et qui devaient servir à la construction de la deuxième phase du complexe. “Coeur de la ville”. Ce complexe, qui regorge aujourd’hui d’énormes bénéfices économiques, continue depuis près de vingt ans à générer des bénéfices à un niveau élevé. « promoteur peu soucieux des autres acteurs économiques » à qui le complexe est toujours fermé. Une situation qui, de l’avis des « Forces vives », doit absolument changer.

Le port de Kaolack, cœur économique de la région depuis l’époque coloniale et base du programme local d’emploi des jeunes, est également sous hypothèque du même promoteur, Serigne Mboup. Mieux encore, à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (CCIAK) dont il a occupé le poste de président pendant plus d’une décennie, il n’a pas “n’a jamais répondu aux attentes des gens”, les jeunes en particulier, car la plupart d’entre eux ne trouvent guère d’emploi leur garantissant un avenir décent ou un salaire temporaire leur permettant de satisfaire un certain nombre de besoins quotidiens. Ce port qui polarise la société agricole des Salins du Saloum autant que la côte du fleuve commence à connaître des attaques terrestres, notamment à ce niveau où la construction abusive de résidences et autres logements commerciaux empêche actuellement l’accès au bras de mer, la respiration des populations du littoral.

Concernant le marché central, la plateforme de « Forces vives » a constaté que les maux et les dysfonctionnements sont d’une immensité incommensurable. Ce grand centre commercial qui regroupe plus de 5 000 familles de spéculateurs est toujours livré à lui-même. Malgré le respect qu’ils accordent régulièrement aux droits fiscaux, les commerçants peinent à accueillir les clients, en raison de l’abondance des eaux usées stagnant en permanence. Il y a aussi l’emplacement de la surface « Auchan » qui se trouve désormais à 300 mètres du marché, alors qu’elle aurait dû être à au moins 1 km à vol d’oiseau, dans une ville où le pouvoir d’achat reste faible. Pour les commerçants du marché, le mal survient toujours dans les moments de fête. Comme lors du dernier festival Korité où ils ont enregistré l’une des pires pertes de ventes des dix dernières années. Et cela est dû à la présence massive de commerçants dits ambulants sur le marché. Une situation qui fait que la majorité des acheteurs ne peuvent pas accéder au marché, empêchant ainsi les victimes des incendies et les personnes qui paient régulièrement la taxe de vendre leurs produits et d’entrer dans leurs fonds.

Abdoulaye FALL

 
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