Le conseil municipal de Tomino s’oppose à un projet de transformation de la tour génoise en meublés de tourisme

Le conseil municipal de Tomino s’oppose à un projet de transformation de la tour génoise en meublés de tourisme
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Mise en vente par ses propriétaires, la tour génoise de Tomino pourrait être transformée en location touristique. C’est en tout cas le projet soutenu par ses potentiels acquéreurs. Une possibilité rejetée par la municipalité.

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La tour génoise de Tomino, dans le Cap Corse, sera-t-elle bientôt disponible en location touristique sur Airbnb, Booking ou encore Abritel ?

Construit dans la seconde moitié du XVIe siècle, le monument est l’une des rares tours génoises en Corse appartenant à un propriétaire privé, à savoir une famille originaire du village mais qui, selon le maire, François Orlandi, ne s’y rend plus depuis années. années.

En 2021, la municipalité, souhaitant faire de la tour un lieu de mémoire »en raison de son histoire particulière», avait tenté de contacter les propriétaires pour s’enquérir d’une éventuelle vente, assure le maire. Pas de réponse.

Trois ans plus tard, c’est la douche froide : la tour génoise est désormais à vendre, et le projet porté par les acheteurs potentiels est d’en faire un meublé de tourisme. Cette possibilité, «ce qui nous a été très clairement indiqué dans le document d’urbanisme», François Orlandi refuse d’y réfléchir.

Une position commune à celle de tous les élus de la commune : réunis en conseil municipal hier, jeudi 11 avril, ils ont exprimé à l’unanimité leur désapprobation du projet.

Il n’en demeure pas moins que la municipalité ne dispose pas, en l’état, de moyens d’action directs. “Nous sommes une commune sans PLU, car il a été annulé et est en cours de mise à jour», rappelle François Orlandi. Le problème est que seules les communes disposant d’une carte communale, d’un plan local d’urbanisme ou d’un plan d’occupation des sols peuvent faire usage du droit de préemption urbain.

Dans ce contexte, “nous n’avons pas de droit de préemption a priori, regrette François Orlandi. Et pourtant, compte tenu du prix de vente affiché – de l’ordre de 250 000 euros – nous ne sommes pas en mesure d’assumer une telle charge financière.

A ce stade, la municipalité travaille sur «plusieurs pistes», indique le maire. “Nous en discutons avec les services de l’Etat et des Communautés. Différents plans sont à l’étude, qui pourraient nous permettre d’avancer de manière purement juridique pour nous opposer à ce projet. Et nous réfléchissons à la manière de mettre en œuvre une démarche qui pourrait mieux correspondre à l’histoire de ce monument et au patrimoine qu’il représente pour notre village.

En attendant, si la tour elle-même ne fait l’objet d’aucune inscription historique particulière, «il n’est pas possible d’y faire tout ce qu’on veut, se souvient François Orlandi. L’intérieur, les propriétaires peuvent le réaménager comme ils le souhaitent.

Mais la tour étant proche d’un site inscrit, « Il est hors de question de s’attaquer à un quelconque élément extérieur. Je pense par exemple au toit : nous sommes opposés à ce qu’on y place des garde-corps, car la tour n’a pas vocation à devenir l’espace de bronzage des gens qui viennent en vacances.

 
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