Les chasseurs de l’association des Sauvaginaires du Lac de Grand Lieu dénoncent depuis plusieurs semaines le braconnage des carpes dans leur marais aux côtés des pêcheurs de l’association de pêcheurs « Les Martins Pêcheurs Philibertins ». De nombreux braconniers envahissent les marais et les prairies inondées à la recherche de poissons qu’ils capturent à l’épuisette de manière totalement illégale.
Un braconnage qui devient trop important.
S’il est difficile pour les autorités de mettre la main sur un braconnier assez rusé, alors que des dizaines de braconniers se rendent au même endroit afin de piller les réserves naturelles locales, on peut s’attendre à l’intervention des forces de sécurité. l’ordre autorisé.
Cependant, l’inaction demeure totale dans le secteur du Lac Grand-Lieu où les braconniers sont régulièrement vus commettre leurs méfaits par les chasseurs et pêcheurs de la région.
Les années précédentes, quelques voleurs passaient parfois par là et profitaient de l’occasion pour attraper un ou deux poissons dans les eaux claires et peu profondes des prairies inondées proches du lac.
Le phénomène n’est donc pas nouveau mais pêcheurs et chasseurs s’inquiètent de voir arriver de plus en plus de personnes venues se servir comme si tout était le plus normal du monde.
Les pillages se multiplient et certains n’hésitent plus à se rendre sur les frayères pour se servir de la pêche, emportant les animaux reproducteurs et mettant par la même occasion en danger la bonne santé de l’espèce.
Les chasseurs et les pêcheurs veulent une action sur le terrain.
Les chasseurs qui voient de plus en plus de personnes passer sur leurs terres et se servir eux-mêmes de la pêche et parfois même du matériel, en ont marre de cette petite astuce qui n’engendre aucune action de la part des autorités.
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Dans un communiqué, l’Association des sauvagines du lac de Grand Lieu explique que les rangers locaux ne peuvent à eux seuls stopper le problème et qu’il est nécessaire que les services de l’État s’attaquent de front au problème.
Le directeur de la Réserve Naturelle Nationale a été prévenu ainsi qu’un agent de l’OFB afin de faire bouger les choses rapidement et significativement.
La gendarmerie a également été prévenue mais son intervention ne peut se limiter qu’aux signalements d’atteintes à la propriété privée.
La situation est d’autant plus grave que la carpe n’est pas le seul poisson braconné dans la zone puisque des anguilles et d’autres espèces ont déjà été trouvées dans les zones où opèrent les braconniers. Beaucoup de déchets sont également laissés sur place par ces pilleurs de biodiversité qui, sous prétexte de ne pas savoir qu’ils n’ont pas le droit de l’utiliser, se comportent comme s’ils allaient simplement faire leurs courses au supermarché.
