Le jury et les magistrats professionnels ont tranché. Malgré les tentatives de l’avocat de la défense d’attirer les foudres judiciaires d’un autre accusé, pour la cour d’assises de Gironde, c’est Noureddine Maamri, un Algérien de 31 ans, qui a subi sept coups de couteau. dont un, mortel, dans le thorax d’un trentenaire, le 1euh…
Le jury et les magistrats professionnels ont tranché. Malgré les tentatives de l’avocat de la défense d’attirer les foudres judiciaires d’un autre accusé, pour la cour d’assises de Gironde, c’est Noureddine Maamri, un Algérien de 31 ans, qui a subi sept coups de couteau. dont un, mortel, dans le thorax d’un trentenaire, le 1euh Juin 2021, à Bordeaux.
Reconnu coupable de meurtre et de tentative de meurtre malgré ses dénégations, il a été condamné à trente ans de réclusion criminelle ce vendredi 12 avril 2024. C’est ce qu’a demandé le procureur général.
Motif futile
Ce soir-là, pour une raison banale – une chaise pliante gênant le passage de l’accusé place de la Victoire – une bagarre générale avait éclaté entre un groupe d’Algériens et une bande de Tunisiens, s’étendant et refluant sur plusieurs dizaines de mètres. Bilan : un mort, Saddem Belghoul, 30 ans, touché au cœur, et un autre, grièvement blessé et secouru sur un banc près de la station de tramway.
« Les images ne disent pas qu’il a tué Saddem Belghoul, elles disent qu’il n’a pas tué l’autre victime, qui a été piquée à la fesse.
S’appuyant sur les témoignages de riverains, sur la vidéosurveillance de Kéolis et sur les vêtements, l’enquête a été formelle sur son implication. “Oui, il a soif de travail”, a admis M.e Étienne Bouchareissas. Mais il a invité les jurés à aller au-delà des apparences. “D’autant que tous les accusés n’ont pas le même rapport à la vérité que nous.”
« Les images ne disent pas qu’il a tué Saddem Belghoul, elles disent qu’il n’a pas tué l’autre victime, qui a été piquée à la fesse. Le couteau a peut-être changé de main entre les deux séquences.
Son client n’était pas seul dans le box. Abdallah Kamal, 23 ans, soutenu par Me Valentine Poret, et Mohamed Khatimi, 22 ans, conseillés par Me Julie Gabinski a été accusée de complicité de tentative de meurtre. La justice les accusait d’avoir couru après l’ami du défunt et de lui avoir donné des coups de pied et de poing en même temps que leur compatriote le poignardait à la fesse.
Même après un rebondissement mercredi, lorsque les deux jeunes ont reconnu être… frères, qu’ils avaient tenus sous silence tout au long de la procédure, les avocats n’ont pas pu obtenir la requalification des faits en violences volontaires. Les deux frères ont été condamnés à 10 ans de prison. C’est au-delà des 7 et 8 ans de prison requis.