Le Palais a établi des relations diplomatiques avec Israël en 2020 sans tenir compte de l’avis des Marocains. Mais les massacres de Gaza suscitent une émotion considérable dans le royaume, où l’on observe un écart sans précédent entre le régime et la population sur ce dossier brûlant.
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Journaliste à la division Internationale
Par Baudouin LoosPublié le 12/04/2024 à 22h09
Temps de lecture : 4 min
BLoin des projecteurs médiatiques internationaux, le Maroc traverse une période de turbulences inhabituelle en raison des événements de Gaza. La population, traditionnellement en empathie avec le peuple palestinien, exprime en effet fréquemment son indignation dans les rues depuis plusieurs mois lors de manifestations que le régime peine à canaliser.
Le grand malaise réside dans l’énorme écart entre les sentiments de la population et la position ambiguë des autorités. On sait que le roi Mohamed VI, dans son obsession pour la reconnaissance internationale de la « marocanité » du Sahara occidental, avait imposé en décembre 2020 à son gouvernement d’établir des relations diplomatiques avec l’État d’Israël, après médiation de Donald Trump, qui en échange a reconnu la souveraineté marocaine au Sahara occidental.
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