La nouvelle exigence de visa imposée par Ottawa aux travailleurs étrangers mexicains rend la vie des entreprises plus complexe ici.
Pour la responsable des ressources humaines du Groupe Ferti à Sainte-Marie, Myriam Maheu, c’est surtout le délai entre le moment de l’annonce de la nouvelle exigence et le moment de son entrée en vigueur qui est inquiétant.
En fait, la nouvelle exigence a été annoncée le matin du 29 février et est entrée en vigueur le soir même.
Pour Mme Maheu, l’absence de délai quelques semaines avant l’arrivée des travailleurs en sol québécois retarde leur arrivée en raison de la lourdeur administrative menant à la délivrance des visas.
Normalement, à cette période de l’année, nos travailleurs mexicains sont arrivés. Nous pouvons avoir des anciens travailleurs qui reviennent et que nous devrions pouvoir avoir d’ici la fin avril, mais pour les nouveaux travailleurs, comme il y a un test biométrique ajouté à tout le processus, nous parlons de fin mai ou de début juin. Avec le début de saison, c’est un peu gênant.
Myriam Maheu, responsable des ressources humaines du Groupe Ferti à Sainte-Marie
Au sein du Groupe Ferti, 70 % des effectifs sont composés de travailleurs mexicains. Leur absence ou leur arrivée tardive pourrait entraîner le non-respect de certains contrats.
Il est certain que si nous n’arrivons pas de Mexicains, nous devrons nous remettre en question. Il y a certains contrats qu’on ne pourra pas honorer, chose dont on ne veut pas parce qu’on a une clientèle à servir.
Myriam Maheu, responsable des ressources humaines du Groupe Ferti à Sainte-Marie
À noter que le Conseil du patronat du Québec prévoit faire le point sur la situation concernant les travailleurs étrangers temporaires ce vendredi à Sainte-Marie.
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